Forte tête de la mouvance présidentielle, « Mimi » Touré a dû céder sa place à Idrissa Seck à la tête du Conseil économique, social et environnemental. Mais elle n’en a pas pour autant perdu la voix. Dans un long entretien accordé à nos confrères de "Jeune Afrique", Mimi Touré tente de minimiser les dégâts.
« Ce n’est pas la première fois que je prends la porte ! » Depuis son entrée dans le premier gouvernement de Macky Sall, en avril 2012, Aminata Touré aura effectivement connu une trajectoire en dents-de-scie : tantôt aux premières loges, tantôt au fond de la classe. Depuis son limogeage, fidèle à sa réputation, celle qui fut Premier ministre de septembre 2013 à juillet 2014 fait davantage parler d’elle qu’au cours des 18 derniers mois, évitant de prononcer le nom de Macky Sall lors de son discours d’adieu ou martelant, lors d’une conférence virtuelle, que le deuxième mandat de son mentor ne pouvait qu’être le dernier.
"Le chef de l’État nomme aux fonctions civiles et militaires, conformément aux prérogatives que lui accorde la Constitution. Cela n’appelle pas de commentaires particuliers de ma part : c’est cela la vie politique et la vie tout court, et les éventuels ressentiments personnels doivent rester personnels. Les hommes et les femmes passent, les institutions demeurent. Et j’ai adressé mes remerciements au chef de l’État dans les formes que recommande la courtoisie républicaine. Tout le reste n’est qu’animation journalistique", a t-elle rectifié.
« Ce n’est pas la première fois que je prends la porte ! » Depuis son entrée dans le premier gouvernement de Macky Sall, en avril 2012, Aminata Touré aura effectivement connu une trajectoire en dents-de-scie : tantôt aux premières loges, tantôt au fond de la classe. Depuis son limogeage, fidèle à sa réputation, celle qui fut Premier ministre de septembre 2013 à juillet 2014 fait davantage parler d’elle qu’au cours des 18 derniers mois, évitant de prononcer le nom de Macky Sall lors de son discours d’adieu ou martelant, lors d’une conférence virtuelle, que le deuxième mandat de son mentor ne pouvait qu’être le dernier.
"Le chef de l’État nomme aux fonctions civiles et militaires, conformément aux prérogatives que lui accorde la Constitution. Cela n’appelle pas de commentaires particuliers de ma part : c’est cela la vie politique et la vie tout court, et les éventuels ressentiments personnels doivent rester personnels. Les hommes et les femmes passent, les institutions demeurent. Et j’ai adressé mes remerciements au chef de l’État dans les formes que recommande la courtoisie républicaine. Tout le reste n’est qu’animation journalistique", a t-elle rectifié.