L’enquête ouverte par le procureur de la République suite à la mort tragique et dans des circonstances obscures de Mamadou Moustapha Bâ piétine. Cependant, il nous revient que la faute n’incombe pas aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), qui attendent plutôt les instructions du chef du Parquet. Il nous revient également que le procureur a adressé une commission rogatoire internationale dont il attend l’exécution. Pendant ce temps, les politiques s’occupent de l’affaire.
Le procureur de la République a pris en charge l’affaire Mamadou Moustapha Bâ, dont les circonstances de la mort en France ont suscité l’étonnement chez les Sénégalais. Ibrahima Ndoye a lui-même ordonné une autopsie, qui lui a permis d’indiquer, dans un communiqué daté du 10 novembre dernier, que les résultats révèlent des éléments « qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle ».
Le procureur a ainsi ouvert une enquête qu’il a confiée à la Division des investigations criminelles (Dic). Cependant, depuis novembre dernier, après l’audition de certains proches du défunt ministre des Finances, dont sa veuve, le dossier piétine. Selon nos informations, il est fort probable que les enquêteurs aient déjà terminé leur travail, mais ils restent dans l’attente des instructions du procureur. Pourquoi le procureur n’a-t-il pas encore donné suite à l’affaire ?
On nous apprend qu’en réalité, Ibrahima Ndoye a fait une commission rogatoire internationale en France, dont il attend l’exécution. Dès qu’il recevra les résultats de cette commission rogatoire, il pourra poursuivre les investigations et même ouvrir une information judiciaire en confiant le dossier à un juge d’instruction. La famille du défunt ministre des Finances devra encore prendre son mal en patience.
Les Echos
Le procureur de la République a pris en charge l’affaire Mamadou Moustapha Bâ, dont les circonstances de la mort en France ont suscité l’étonnement chez les Sénégalais. Ibrahima Ndoye a lui-même ordonné une autopsie, qui lui a permis d’indiquer, dans un communiqué daté du 10 novembre dernier, que les résultats révèlent des éléments « qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle ».
Le procureur a ainsi ouvert une enquête qu’il a confiée à la Division des investigations criminelles (Dic). Cependant, depuis novembre dernier, après l’audition de certains proches du défunt ministre des Finances, dont sa veuve, le dossier piétine. Selon nos informations, il est fort probable que les enquêteurs aient déjà terminé leur travail, mais ils restent dans l’attente des instructions du procureur. Pourquoi le procureur n’a-t-il pas encore donné suite à l’affaire ?
On nous apprend qu’en réalité, Ibrahima Ndoye a fait une commission rogatoire internationale en France, dont il attend l’exécution. Dès qu’il recevra les résultats de cette commission rogatoire, il pourra poursuivre les investigations et même ouvrir une information judiciaire en confiant le dossier à un juge d’instruction. La famille du défunt ministre des Finances devra encore prendre son mal en patience.
Les Echos