Mercredi, une nouvelle cité au nord de Goma en RDC est passée entre les mains des rebelles du M23, épaulés par le Rwanda. La bataille de Nyanzale a entraîné d’importants mouvements de population dans la zone.
Les affrontements ont duré un peu plus de deux jours dans cette zone du territoire du Rutshuru, au nord de Goma, en République démocratique du Congo. La cité de Nyanzale est donc passée mercredi 6 mars dans la sphère d’influence des rebelles du M23, épaulés par le Rwanda.
Des combats qui les ont opposés aux forces armées congolaises alliées à des milices pro-gouvernementales, les Wazalendo, rapporte notre correspondante à Goma, Coralie Pierret. La bataille a engendré la mort d'au moins 15 civils, selon un bilan établi par l’AFP.
« Des "bombes" sont tombées sur des habitants », a témoigné à l'AFP Ombeni Gasiga, président de la société civile de Nyanzale. « Toute la population est en fuite vers Kikuku (vers le nord) », a-t-il ajouté, avant de quitter également la ville.
Large déplacement de population
L’agence de presse évoque également un rapport interne de la Monusco, la mission des Nations unies en RDC, dans lequel le M23 est accusé d’avoir tiré des obus de mortier sur un camp de déplacés à quelques kilomètres de Nyanzale, « blessant douze civils dont cinq qui ont succombé à leurs blessures », précise le rapport.
Ces bombardements et ces combats ont entraîné un important déplacement de population et auraient provoqué la fuite de « plus de 100 000 personnes », a indiqué mercredi Ocha, l'agence de coordination humanitaire de l'ONU, citée par l’AFP.
Des populations qui ont fui un peu plus au nord vers la zone contrôlée par le gouvernement. Parmi eux, certains étaient déjà des déplacés ayant fui de précédents affrontements. Lors d'une conférence de presse mercredi matin à Goma, le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, en visite dans le Nord-Kivu, a jugé la situation dans la région « extrêmement préoccupante ».
Les affrontements ont duré un peu plus de deux jours dans cette zone du territoire du Rutshuru, au nord de Goma, en République démocratique du Congo. La cité de Nyanzale est donc passée mercredi 6 mars dans la sphère d’influence des rebelles du M23, épaulés par le Rwanda.
Des combats qui les ont opposés aux forces armées congolaises alliées à des milices pro-gouvernementales, les Wazalendo, rapporte notre correspondante à Goma, Coralie Pierret. La bataille a engendré la mort d'au moins 15 civils, selon un bilan établi par l’AFP.
« Des "bombes" sont tombées sur des habitants », a témoigné à l'AFP Ombeni Gasiga, président de la société civile de Nyanzale. « Toute la population est en fuite vers Kikuku (vers le nord) », a-t-il ajouté, avant de quitter également la ville.
Large déplacement de population
L’agence de presse évoque également un rapport interne de la Monusco, la mission des Nations unies en RDC, dans lequel le M23 est accusé d’avoir tiré des obus de mortier sur un camp de déplacés à quelques kilomètres de Nyanzale, « blessant douze civils dont cinq qui ont succombé à leurs blessures », précise le rapport.
Ces bombardements et ces combats ont entraîné un important déplacement de population et auraient provoqué la fuite de « plus de 100 000 personnes », a indiqué mercredi Ocha, l'agence de coordination humanitaire de l'ONU, citée par l’AFP.
Des populations qui ont fui un peu plus au nord vers la zone contrôlée par le gouvernement. Parmi eux, certains étaient déjà des déplacés ayant fui de précédents affrontements. Lors d'une conférence de presse mercredi matin à Goma, le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, en visite dans le Nord-Kivu, a jugé la situation dans la région « extrêmement préoccupante ».