Le collectif des familles des victimes des manifestations politiques à Ziguinchor et Bignona a organisé une conférence de presse ce dimanche pour réclamer l’abrogation de la loi d’amnistie.
"Le 4 août 2023, Mame Thiemo Dahaba a perdu la vie lors des manifestations politiques à Ziguinchor, précisément dans le quartier de Grand-Dakar. Nous saisissons cette occasion pour rendre hommage à tous nos frères martyrs, tombés sous les balles d’individus non identifiés à Ziguinchor et Bignona," a déclaré Omar Sakho, porte-parole du collectif, dans les colonnes du journal Libération.
Omar Sakho a souligné que l'État avait pris des engagements pour indemniser les victimes lors d'un Conseil des ministres. "Des recensements sont actuellement en cours par le régime actuel, ce qui témoigne de sa volonté de rétablir les familles dans leurs droits. Cependant, la question cruciale reste celle de la justice. Des assises nationales de la justice ont été organisées, et leurs conclusions ont été remises au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Nous pensons que justice doit être rendue à nos familles. Quarante-cinq milliards de FCFA avaient été débloqués pour acheter les armes utilisées contre nos frères. Un État sérieux ne peut laisser cette affaire sans suite", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a insisté sur le fait que le 4 août 2023 à Grand-Dakar est un événement inoubliable. "Nous réclamons justice, en particulier concernant la loi d’amnistie adoptée avant le départ du Président Macky Sall. Cette loi doit être abrogée aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Nous voulons connaître les responsables des décès de nos proches. L’heure de la vérité a sonné, car nous avons lutté pour une cause, celle de l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye. Nous demandons l’annulation de la loi d’amnistie pour permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre les commanditaires et auteurs des assassinats des jeunes à Ziguinchor en mars 2021 et en juin 2023," ont conclu Omar Sakho et ses camarades, tout en rendant hommage aux jeunes tombés lors des violentes manifestations politiques à Ziguinchor.
"Le 4 août 2023, Mame Thiemo Dahaba a perdu la vie lors des manifestations politiques à Ziguinchor, précisément dans le quartier de Grand-Dakar. Nous saisissons cette occasion pour rendre hommage à tous nos frères martyrs, tombés sous les balles d’individus non identifiés à Ziguinchor et Bignona," a déclaré Omar Sakho, porte-parole du collectif, dans les colonnes du journal Libération.
Omar Sakho a souligné que l'État avait pris des engagements pour indemniser les victimes lors d'un Conseil des ministres. "Des recensements sont actuellement en cours par le régime actuel, ce qui témoigne de sa volonté de rétablir les familles dans leurs droits. Cependant, la question cruciale reste celle de la justice. Des assises nationales de la justice ont été organisées, et leurs conclusions ont été remises au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Nous pensons que justice doit être rendue à nos familles. Quarante-cinq milliards de FCFA avaient été débloqués pour acheter les armes utilisées contre nos frères. Un État sérieux ne peut laisser cette affaire sans suite", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a insisté sur le fait que le 4 août 2023 à Grand-Dakar est un événement inoubliable. "Nous réclamons justice, en particulier concernant la loi d’amnistie adoptée avant le départ du Président Macky Sall. Cette loi doit être abrogée aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Nous voulons connaître les responsables des décès de nos proches. L’heure de la vérité a sonné, car nous avons lutté pour une cause, celle de l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye. Nous demandons l’annulation de la loi d’amnistie pour permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre les commanditaires et auteurs des assassinats des jeunes à Ziguinchor en mars 2021 et en juin 2023," ont conclu Omar Sakho et ses camarades, tout en rendant hommage aux jeunes tombés lors des violentes manifestations politiques à Ziguinchor.