Le 26 septembre 2002, le bateau « le Joola », plus meurtrier encore que le Titanic et le Dona Paz, faisait naufrage au large des côtes gambiennes. Le bilan officiel fait état de 1 864 morts et seulement 64 rescapés. Vingt-trois ans après cette tragédie maritime, l’oubli reste impossible pour les familles endeuillées.
Le traitement médiatique constant de l’événement, conjugué à la douleur persistante, entretient la mémoire de ce drame. Chaque année, des cérémonies sont organisées pour rendre hommage aux victimes dans les différents lieux d’inhumation des corps : Kantène (Ziguinchor), Kabadio (Diouloulou), Mbao (Dakar) et Bassori (Gambie). Pour les familles, le 26 septembre est devenu la « Journée du souvenir et de lutte contre l’oubli », afin d’éviter que la plus grande catastrophe maritime de l’histoire de l’humanité ne soit reléguée aux oubliettes.
Mais à Ziguinchor, les enfants des familles de victimes et de rescapés du Joola refusent désormais d’attendre la date anniversaire pour honorer la mémoire de leurs proches disparus. Ce dimanche 6 avril 2025, dans le cadre d’activités de mémoire, ils ont organisé une marche pacifique à travers les rues de Ziguinchor, une initiative saluée par Mme Angèle Boissy, leur présidente.
« Ces enfants, aujourd’hui devenus adultes, ont porté leur choix sur ma modeste personne. Je leur porte un grand amour. Bien que je sois leur présidente, je dois avouer que tout le travail est fait par eux. Ce sont eux qui organisent toutes nos activités », a-t-elle déclaré.
« L’objectif de cette randonnée, c’est de lutter contre l’oubli. Ces enfants veulent que l’on se souvienne toujours de nos disparus. C’est un devoir de mémoire. D’ailleurs, nous comptons organiser chaque année une randonnée pédestre, avec l’implication des autorités, afin qu’elles accompagnent les familles endeuillées », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, cette catastrophe maritime, qui a fait près de 2 000 victimes, a touché 13 nationalités : le Sénégal, le Cameroun, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Niger, le Liban, la Belgique, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, la Norvège et la Suisse.
Parmi toutes les villes endeuillées, Ziguinchor a payé l’un des plus lourds tributs.
Le traitement médiatique constant de l’événement, conjugué à la douleur persistante, entretient la mémoire de ce drame. Chaque année, des cérémonies sont organisées pour rendre hommage aux victimes dans les différents lieux d’inhumation des corps : Kantène (Ziguinchor), Kabadio (Diouloulou), Mbao (Dakar) et Bassori (Gambie). Pour les familles, le 26 septembre est devenu la « Journée du souvenir et de lutte contre l’oubli », afin d’éviter que la plus grande catastrophe maritime de l’histoire de l’humanité ne soit reléguée aux oubliettes.
Mais à Ziguinchor, les enfants des familles de victimes et de rescapés du Joola refusent désormais d’attendre la date anniversaire pour honorer la mémoire de leurs proches disparus. Ce dimanche 6 avril 2025, dans le cadre d’activités de mémoire, ils ont organisé une marche pacifique à travers les rues de Ziguinchor, une initiative saluée par Mme Angèle Boissy, leur présidente.
« Ces enfants, aujourd’hui devenus adultes, ont porté leur choix sur ma modeste personne. Je leur porte un grand amour. Bien que je sois leur présidente, je dois avouer que tout le travail est fait par eux. Ce sont eux qui organisent toutes nos activités », a-t-elle déclaré.
« L’objectif de cette randonnée, c’est de lutter contre l’oubli. Ces enfants veulent que l’on se souvienne toujours de nos disparus. C’est un devoir de mémoire. D’ailleurs, nous comptons organiser chaque année une randonnée pédestre, avec l’implication des autorités, afin qu’elles accompagnent les familles endeuillées », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, cette catastrophe maritime, qui a fait près de 2 000 victimes, a touché 13 nationalités : le Sénégal, le Cameroun, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Niger, le Liban, la Belgique, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, la Norvège et la Suisse.
Parmi toutes les villes endeuillées, Ziguinchor a payé l’un des plus lourds tributs.