Le général Odowaa Yusuf Rageh a été nommé commandant des forces armées nationales somaliennes (SNA). Âgé de 32 ans, il est la plus jeune personne à assumer ce poste. Il a suivi une formation militaire dans l’Ouganda et il est devenu formateur des nouvelles recrues. Il a été salué pour son courage en 2019 lorsqu’il a personnellement mené une charge pour repousser une attaque d’al-Shebab dans la région de Shabeellaha Hoose.
« Sa présence a remonté le moral des soldats, elle a changé le combat. Ils se sont battus courageusement à cause du commandant », déclare le général Dahir Aden Elmi des SNA. « Il a conduit la défense et la charge. Ils ont gagné grâce à son plan opérationnel. »
Le général Rageh avait rejoint les forces armées en 2005. En juillet 2007, il était l’un des 180 officiers somaliens envoyés à l’école de formation militaire Kaweweta de l’Ouganda pour suivre un cours d’officier débutant. L’année suivante, il fut l’un des 12 officiers envoyés à l’école de formation militaire Bihanga de l’Ouganda pour suivre une formation spéciale sur le commandement des forces terrestres.
Il est revenu en Somalie en décembre 2009 et a été transféré à la garde présidentielle lorsqu’al-Shebab se trouvait à peine à quelques centaines de mètres du palais présidentiel. Il a été nommé lieutenant ce même mois.
Pendant les deux années suivantes, le gouvernement somalien a engagé des combats mortels de va-et-vient contre al-Shebab à Mogadiscio. Odowaa Rageh était le commandant opérationnel de deux unités mobiles, une d’infanterie et une du génie, qui ont combattu entre le palais et le marché principal de Bakara à une distance de 5 kilomètres au Nord du palais.
« Ses unités ont affronté d’énormes obstacles parce qu’al-Shebab utilisait des tunnels souterrains », déclare l’un de ses anciens commandants de haut rang.
En 2012, Odowaa Rageh a été promu au grade de capitaine. En 2013, il a été envoyé en Turquie pour suivre une formation à l’Université de la défense nationale à Istanbul. Il a étudié la formation du personnel, le commandement d’une brigade et la gestion militaire.
Odowaa Rageh est retourné à Mogadiscio en juillet 2016 après avoir obtenu une maîtrise. Il a été promu au grade de major et il est devenu commandant d’une unité du 60ème bataillon, responsable du palais présidentiel. Il a ensuite été promu au poste de commandant adjoint de la garde présidentielle après l’assassinat de son prédécesseur par un soldat. Odowaa Rageh reste à ce poste jusqu’en mars 2018, lorsqu’il est nommé lieutenant-colonel.
Lors de son inauguration au poste de commandant, le général a déclaré qu’il donnerait priorité au développement des forces armées, à la discipline, à la formation, au développement des aptitudes et à la lutte contre al-Shebab.
adf-magazine.com/
« Sa présence a remonté le moral des soldats, elle a changé le combat. Ils se sont battus courageusement à cause du commandant », déclare le général Dahir Aden Elmi des SNA. « Il a conduit la défense et la charge. Ils ont gagné grâce à son plan opérationnel. »
Le général Rageh avait rejoint les forces armées en 2005. En juillet 2007, il était l’un des 180 officiers somaliens envoyés à l’école de formation militaire Kaweweta de l’Ouganda pour suivre un cours d’officier débutant. L’année suivante, il fut l’un des 12 officiers envoyés à l’école de formation militaire Bihanga de l’Ouganda pour suivre une formation spéciale sur le commandement des forces terrestres.
Il est revenu en Somalie en décembre 2009 et a été transféré à la garde présidentielle lorsqu’al-Shebab se trouvait à peine à quelques centaines de mètres du palais présidentiel. Il a été nommé lieutenant ce même mois.
Pendant les deux années suivantes, le gouvernement somalien a engagé des combats mortels de va-et-vient contre al-Shebab à Mogadiscio. Odowaa Rageh était le commandant opérationnel de deux unités mobiles, une d’infanterie et une du génie, qui ont combattu entre le palais et le marché principal de Bakara à une distance de 5 kilomètres au Nord du palais.
« Ses unités ont affronté d’énormes obstacles parce qu’al-Shebab utilisait des tunnels souterrains », déclare l’un de ses anciens commandants de haut rang.
En 2012, Odowaa Rageh a été promu au grade de capitaine. En 2013, il a été envoyé en Turquie pour suivre une formation à l’Université de la défense nationale à Istanbul. Il a étudié la formation du personnel, le commandement d’une brigade et la gestion militaire.
Odowaa Rageh est retourné à Mogadiscio en juillet 2016 après avoir obtenu une maîtrise. Il a été promu au grade de major et il est devenu commandant d’une unité du 60ème bataillon, responsable du palais présidentiel. Il a ensuite été promu au poste de commandant adjoint de la garde présidentielle après l’assassinat de son prédécesseur par un soldat. Odowaa Rageh reste à ce poste jusqu’en mars 2018, lorsqu’il est nommé lieutenant-colonel.
Lors de son inauguration au poste de commandant, le général a déclaré qu’il donnerait priorité au développement des forces armées, à la discipline, à la formation, au développement des aptitudes et à la lutte contre al-Shebab.
adf-magazine.com/