L’adversité en politique a de ces contingences qui, malgré leur dureté, en font le charme. On s’ennuierait bien sans ces joutes verbales où se mêlent invectives, critiques, arguments et contre-arguments, langue de bois, rhétoriques, punchlines, etc.
Cependant, il a y un rubicond à ne pas franchir surtout si on peut opposer à la politique, des relations de bon voisinage qui elles transcendent même des générations et des générations.
Cheikh Sarr, responsable politique de l’apr à Ziguinchor, affirmait sur un plateau télé (DTV) que pour ces mêmes raisons, il se fixait une limite dans les attaques contre Ousmane Sonko mais qu’il s’opposerait à lui de façon farouche, arguments contre arguments, programme contre programme.
De son côté Ousmane Sonko avait assuré, lors de sa dernière conférence de presse à Ziguinchor, que pour ces mêmes motifs il n’allait jamais se livrer à des attaques personnelles contre les représentants de BBY dans la région même si eux s’en donnent à cœur joie. Cela dit, il n’hésitera pas à les affronter sur le terrain des idées et des programmes politiques pour la Casamance.
Soyons clair, notre propos ici n’est nullement d’appeler de nos vœux à une Casamance monocolore sur le plan politique, non. La vitalité démocratique du Sénégal doit traverser la région naturelle de part en part, d’est en ouest, du nord au sud. Qu’aucune localité, qu’aucune famille ne soit épargnée.
Cependant, il faut savoir raison gardée.
L’approche qui est celle du régime en place pour répondre aux attaques incessantes du leader de Pastef, est somme toute inédite. Car pour qui connait le débat politique au Sénégal durant ces vingt dernières années, il a surtout tourné autour d’accusations de détournement et/ou de mauvaise gestion et de contre-accusations parce que le pouvoir tournait autour d’un cercle restreint de politiciens de métier, qui s’alternaient les uns les autres depuis l’indépendance, avec son corollaire de trahisons, de transhumances, de divorces puis de retrouvailles et d’alliances contrenatures.
Mais l’avènement de Pastef dans l’arène politique a été vécu comme une équation à plusieurs inconnus mais aussi sa façon « autre » de faire de la politique a fini par désarçonner plus d’un et reléguer d’autres au rang de reliques politiques.
Dés lors les vieilles méthodes ne pouvant pas faire mouche, alors les officines marron-beiges ont mis en place une campagne énorme de diabolisation qui à bien dés égards ressemble à celle orchestrée contre Mamadou Dia, sous Senghor. Tout y a servi : des patrons de presse inféodés système aux « petits marabouts » en passant par des pseudos opposants et tout y est passé : de la religion à la région en passant par l’ethnie.
Hélas rien n’y fit.
De guère lasse, face à ce qui s’apparente à une défaite avant l’heure, ils ont été plus loin que les bas fonds des caniveaux de Kouloumba ou de Tiléne. Et qui mieux dans ce rôle de Judas des temps modernes que les faux frères et les fausses sœurs, le collectif des sous-sénégalais de Casamance.
Voilà un collectif de moutons de panurge qui pensent que, parce qu’ils sont de la Casamance, ils sont condamnés à être des valets, des sous-fifres sans ambition aucune, corvéables et malléables à souhait. Ils se meuvent à la lointaine périphérie du régime de Macky Sall, ne décidant de rien et acceptant tout et n’importe quoi pourvu qu’on leur caresse la tête ou qu’on leur lance, ça et là, un os sous forme de postes jusque des plus farfelus et précaires.
Qu’à cela ne tienne, nous n’avons nullement l’intention de leur en faire grief. Mieux, s’ils pensent qu’en tant que casaçais, la meilleure façon pour eux de se réaliser en politique c’est d’être des larbins, des faire-valoir, nous le leur concédons volontiers. Ce n’est ni un crime encore moins un péché.
Mais nous n’accepterons jamais au plus grand jamais qu’ils aient l’outrecuidance de juger tous les casaçais à l’aune de leur carence prononcée en termes de dignité et d’estime de soi. Jamais…
Après la déculottée subie à Ziguinchor en 2019, et toujours dans leur stratégie de diabolisation, ils ont poussé leur monomanie aveugle jusqu’à ausculter toute mention, ou référence d’Ousmane Sonko à la Casamance, sous l’angle du régionalisme, de l’ethnicisme voire du séparatisme. Et la dernière la conférence de presse du leader de Pastef à Ziguinchor n’a pas échappé à leur obsession maladive.
De quoi est-ce qu’il s’est agit ?
Lors de sa dernière conférence de presse, à la question d’un journaliste à savoir si Macky Sall aime la Casamance, le leader de Pastef à répondu par ceci : « vous savez là on entre dans le domaine du sentimental, je ne peux pas savoir si Macky Sall aime la Casamance, il dit qu’il aime la Casamance je le crois jusqu’à la preuve du contraire […]. Donc quand on dit j’aime le Sénégal et j’aime telle région, ce qu’on attend d’un homme politique c’est qu’il dise quel est son programme pour cette région, ce qu’on attend ce n’est pas qu’il fasse des poèmes sur la Casamance […]. Moi je sors les chiffres: voilà ce qu’il avait dit qu’il allait faire et voilà ce qu’il a fait, voilà ce qu’il n’a pas fait, en conséquence je dis qu’il n’aime pas la Casamance, sur la base des chiffres. Et je dis qu’il n’aime pas Kédougou, il n’aime pas Tambacounda, il n’aime pas Matam, il n’aime pas Saint Louis, il n’aime pas Dakar parce qu’il n’a respecté ses engagements dans aucune région […]. Et je considère que Macky n’aime pas tout court le Sénégal, mais il aime bien la France, il aime bien la Chine, il aime bien la Turquie puisqu’il leur donne des milliards ».
Est-ce que les dignes populations de Kédougou ont levé le petit doigt ? Est-ce que les honnêtes Tambacoundois ont réagit ? Es-ce que les respectables Matamois se sont détournés de leurs occupations ? Est-ce que les fiers Samba Ndar ont été dérangés dans leur sieste ? NON !
Mais c’est sans compter sur la servitude tenace d’un ramassis de sous-sénégalais de Casamance qui pour entrer dans les bonnes grâces du maitre, sont prêts à tout, même à se faire harakiri.
C’est à se demander si ces vierges effarouchées étaient bien de ce monde quand Macky se faisait prier pour permettre à la Casamance d’intégrer le Sénégal. Mieux, quand on n’a pas osé l’ouvrir lorsque Cissé Lô insultait toute une région, le minimum de vergogne recommande que l’on fasse profil bas.
De plus, ce pan douloureux de l’histoire de la Casamance reste encore gravé dans la mémoire des jeunes et des moins jeunes, donc fomenter de telles accusations contre un digne fils de la Casamance, constitue le summum de la bassesse. C’est une insulte, une trahison. Pire encore, le geste de ces Brutus 2.0 nous renvoie aux heures les plus sombres de la crise où des individus sans scrupule n’ont pas hésité à faire de la délation une arme à des fins de règlement de comptes personnels. Mais quand on persiste dans le mal on devient diabolique.
La meilleure réponse à cette campagne haineuse de diabolisation eut été, sans aucun doute pour tout ressortissant de la Casamance (de tout bord politique) de s’en éloigner le plus possible, et de se battre programme contre programme avec toute la hargne qui nous caractérise, mais pas de jouer les collabos.
Néanmoins la Casamance observe, d’une science de l’observation dont elle a seule le secret. Et le moment venu, elle ne manquera pas d’apprécier. Les « aides » en espèces et en nature subitement distribuées par ci par là, de façon ostentatoire, n’y feront rien.
En attendant, veuillez excuser, chers membres du collectif, notre refus catégorique d’être des sous-sénégalais à plus raison des vendus ou des traitres à leur communauté.
Abdou Coly
Pastef Mbao
Cependant, il a y un rubicond à ne pas franchir surtout si on peut opposer à la politique, des relations de bon voisinage qui elles transcendent même des générations et des générations.
Cheikh Sarr, responsable politique de l’apr à Ziguinchor, affirmait sur un plateau télé (DTV) que pour ces mêmes raisons, il se fixait une limite dans les attaques contre Ousmane Sonko mais qu’il s’opposerait à lui de façon farouche, arguments contre arguments, programme contre programme.
De son côté Ousmane Sonko avait assuré, lors de sa dernière conférence de presse à Ziguinchor, que pour ces mêmes motifs il n’allait jamais se livrer à des attaques personnelles contre les représentants de BBY dans la région même si eux s’en donnent à cœur joie. Cela dit, il n’hésitera pas à les affronter sur le terrain des idées et des programmes politiques pour la Casamance.
Soyons clair, notre propos ici n’est nullement d’appeler de nos vœux à une Casamance monocolore sur le plan politique, non. La vitalité démocratique du Sénégal doit traverser la région naturelle de part en part, d’est en ouest, du nord au sud. Qu’aucune localité, qu’aucune famille ne soit épargnée.
Cependant, il faut savoir raison gardée.
L’approche qui est celle du régime en place pour répondre aux attaques incessantes du leader de Pastef, est somme toute inédite. Car pour qui connait le débat politique au Sénégal durant ces vingt dernières années, il a surtout tourné autour d’accusations de détournement et/ou de mauvaise gestion et de contre-accusations parce que le pouvoir tournait autour d’un cercle restreint de politiciens de métier, qui s’alternaient les uns les autres depuis l’indépendance, avec son corollaire de trahisons, de transhumances, de divorces puis de retrouvailles et d’alliances contrenatures.
Mais l’avènement de Pastef dans l’arène politique a été vécu comme une équation à plusieurs inconnus mais aussi sa façon « autre » de faire de la politique a fini par désarçonner plus d’un et reléguer d’autres au rang de reliques politiques.
Dés lors les vieilles méthodes ne pouvant pas faire mouche, alors les officines marron-beiges ont mis en place une campagne énorme de diabolisation qui à bien dés égards ressemble à celle orchestrée contre Mamadou Dia, sous Senghor. Tout y a servi : des patrons de presse inféodés système aux « petits marabouts » en passant par des pseudos opposants et tout y est passé : de la religion à la région en passant par l’ethnie.
Hélas rien n’y fit.
De guère lasse, face à ce qui s’apparente à une défaite avant l’heure, ils ont été plus loin que les bas fonds des caniveaux de Kouloumba ou de Tiléne. Et qui mieux dans ce rôle de Judas des temps modernes que les faux frères et les fausses sœurs, le collectif des sous-sénégalais de Casamance.
Voilà un collectif de moutons de panurge qui pensent que, parce qu’ils sont de la Casamance, ils sont condamnés à être des valets, des sous-fifres sans ambition aucune, corvéables et malléables à souhait. Ils se meuvent à la lointaine périphérie du régime de Macky Sall, ne décidant de rien et acceptant tout et n’importe quoi pourvu qu’on leur caresse la tête ou qu’on leur lance, ça et là, un os sous forme de postes jusque des plus farfelus et précaires.
Qu’à cela ne tienne, nous n’avons nullement l’intention de leur en faire grief. Mieux, s’ils pensent qu’en tant que casaçais, la meilleure façon pour eux de se réaliser en politique c’est d’être des larbins, des faire-valoir, nous le leur concédons volontiers. Ce n’est ni un crime encore moins un péché.
Mais nous n’accepterons jamais au plus grand jamais qu’ils aient l’outrecuidance de juger tous les casaçais à l’aune de leur carence prononcée en termes de dignité et d’estime de soi. Jamais…
Après la déculottée subie à Ziguinchor en 2019, et toujours dans leur stratégie de diabolisation, ils ont poussé leur monomanie aveugle jusqu’à ausculter toute mention, ou référence d’Ousmane Sonko à la Casamance, sous l’angle du régionalisme, de l’ethnicisme voire du séparatisme. Et la dernière la conférence de presse du leader de Pastef à Ziguinchor n’a pas échappé à leur obsession maladive.
De quoi est-ce qu’il s’est agit ?
Lors de sa dernière conférence de presse, à la question d’un journaliste à savoir si Macky Sall aime la Casamance, le leader de Pastef à répondu par ceci : « vous savez là on entre dans le domaine du sentimental, je ne peux pas savoir si Macky Sall aime la Casamance, il dit qu’il aime la Casamance je le crois jusqu’à la preuve du contraire […]. Donc quand on dit j’aime le Sénégal et j’aime telle région, ce qu’on attend d’un homme politique c’est qu’il dise quel est son programme pour cette région, ce qu’on attend ce n’est pas qu’il fasse des poèmes sur la Casamance […]. Moi je sors les chiffres: voilà ce qu’il avait dit qu’il allait faire et voilà ce qu’il a fait, voilà ce qu’il n’a pas fait, en conséquence je dis qu’il n’aime pas la Casamance, sur la base des chiffres. Et je dis qu’il n’aime pas Kédougou, il n’aime pas Tambacounda, il n’aime pas Matam, il n’aime pas Saint Louis, il n’aime pas Dakar parce qu’il n’a respecté ses engagements dans aucune région […]. Et je considère que Macky n’aime pas tout court le Sénégal, mais il aime bien la France, il aime bien la Chine, il aime bien la Turquie puisqu’il leur donne des milliards ».
Est-ce que les dignes populations de Kédougou ont levé le petit doigt ? Est-ce que les honnêtes Tambacoundois ont réagit ? Es-ce que les respectables Matamois se sont détournés de leurs occupations ? Est-ce que les fiers Samba Ndar ont été dérangés dans leur sieste ? NON !
Mais c’est sans compter sur la servitude tenace d’un ramassis de sous-sénégalais de Casamance qui pour entrer dans les bonnes grâces du maitre, sont prêts à tout, même à se faire harakiri.
C’est à se demander si ces vierges effarouchées étaient bien de ce monde quand Macky se faisait prier pour permettre à la Casamance d’intégrer le Sénégal. Mieux, quand on n’a pas osé l’ouvrir lorsque Cissé Lô insultait toute une région, le minimum de vergogne recommande que l’on fasse profil bas.
De plus, ce pan douloureux de l’histoire de la Casamance reste encore gravé dans la mémoire des jeunes et des moins jeunes, donc fomenter de telles accusations contre un digne fils de la Casamance, constitue le summum de la bassesse. C’est une insulte, une trahison. Pire encore, le geste de ces Brutus 2.0 nous renvoie aux heures les plus sombres de la crise où des individus sans scrupule n’ont pas hésité à faire de la délation une arme à des fins de règlement de comptes personnels. Mais quand on persiste dans le mal on devient diabolique.
La meilleure réponse à cette campagne haineuse de diabolisation eut été, sans aucun doute pour tout ressortissant de la Casamance (de tout bord politique) de s’en éloigner le plus possible, et de se battre programme contre programme avec toute la hargne qui nous caractérise, mais pas de jouer les collabos.
Néanmoins la Casamance observe, d’une science de l’observation dont elle a seule le secret. Et le moment venu, elle ne manquera pas d’apprécier. Les « aides » en espèces et en nature subitement distribuées par ci par là, de façon ostentatoire, n’y feront rien.
En attendant, veuillez excuser, chers membres du collectif, notre refus catégorique d’être des sous-sénégalais à plus raison des vendus ou des traitres à leur communauté.
Abdou Coly
Pastef Mbao