Lors de la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a livré un discours fort, axé sur le thème crucial du « Droit de grève et préservation de l’ordre public ». Il a affirmé d’entrée que le droit de grève, pilier de la liberté syndicale, est inaliénable et garanti à la fois par la Constitution sénégalaise et des conventions internationales comme celles de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le Président Faye a souligné que ce droit, consacré par l’article 25 de la Constitution, doit s’exercer dans un cadre légal pour éviter l’anarchie. « Le droit de grève ne peut être un prétexte pour compromettre la liberté de travail ni menacer les services publics essentiels. Il s’agit d’un droit, certes légitime, mais conditionné par l’intérêt général », a-t-il martelé.
Préserver l’équilibre entre liberté et continuité des services publics
Dans son allocution, il a rappelé les obligations imposées par le Code du travail et le Statut général de la Fonction publique, notamment l’exigence de préavis et de services minimums dans des secteurs cruciaux tels que la santé, l’éducation, et la sécurité publique. Ces dispositions visent à éviter les interruptions brutales et nuisibles au bon fonctionnement de l’État.
Les réquisitions, un mal nécessaire
Le chef de l’État a défendu le recours aux réquisitions en cas de circonstances exceptionnelles. « Ces mesures, bien qu’impopulaires, sont nécessaires pour garantir la continuité des services publics essentiels tels que l’eau, l’électricité ou les transports », a-t-il soutenu. Il a toutefois insisté sur le respect du principe de proportionnalité afin de préserver l’équilibre entre l’intérêt général et les droits syndicaux.
En guise de conclusion, le Président Faye a exhorté les inspecteurs du travail, les magistrats, et les partenaires sociaux à promouvoir la conciliation. « Le préavis de grève doit être perçu comme une opportunité de dialogue et non une simple formalité », a-t-il rappelé, insistant sur le rôle du dialogue social comme levier pour maintenir la paix sociale.
Dans un contexte marqué par des tensions sociales, ce discours met en lumière l’importance d’un cadre légal fort pour encadrer le droit de grève tout en garantissant la préservation de l’ordre public. Le Président a ainsi lancé un appel à la responsabilité collective, rappelant que « l’ordre public est un bien commun, fondé sur la sécurité, la tranquillité, la salubrité et le respect des libertés ». Un message clair : au Sénégal, les droits syndicaux doivent coexister avec la stabilité et l’efficacité de l’État.
Le Président Faye a souligné que ce droit, consacré par l’article 25 de la Constitution, doit s’exercer dans un cadre légal pour éviter l’anarchie. « Le droit de grève ne peut être un prétexte pour compromettre la liberté de travail ni menacer les services publics essentiels. Il s’agit d’un droit, certes légitime, mais conditionné par l’intérêt général », a-t-il martelé.
Préserver l’équilibre entre liberté et continuité des services publics
Dans son allocution, il a rappelé les obligations imposées par le Code du travail et le Statut général de la Fonction publique, notamment l’exigence de préavis et de services minimums dans des secteurs cruciaux tels que la santé, l’éducation, et la sécurité publique. Ces dispositions visent à éviter les interruptions brutales et nuisibles au bon fonctionnement de l’État.
Les réquisitions, un mal nécessaire
Le chef de l’État a défendu le recours aux réquisitions en cas de circonstances exceptionnelles. « Ces mesures, bien qu’impopulaires, sont nécessaires pour garantir la continuité des services publics essentiels tels que l’eau, l’électricité ou les transports », a-t-il soutenu. Il a toutefois insisté sur le respect du principe de proportionnalité afin de préserver l’équilibre entre l’intérêt général et les droits syndicaux.
En guise de conclusion, le Président Faye a exhorté les inspecteurs du travail, les magistrats, et les partenaires sociaux à promouvoir la conciliation. « Le préavis de grève doit être perçu comme une opportunité de dialogue et non une simple formalité », a-t-il rappelé, insistant sur le rôle du dialogue social comme levier pour maintenir la paix sociale.
Dans un contexte marqué par des tensions sociales, ce discours met en lumière l’importance d’un cadre légal fort pour encadrer le droit de grève tout en garantissant la préservation de l’ordre public. Le Président a ainsi lancé un appel à la responsabilité collective, rappelant que « l’ordre public est un bien commun, fondé sur la sécurité, la tranquillité, la salubrité et le respect des libertés ». Un message clair : au Sénégal, les droits syndicaux doivent coexister avec la stabilité et l’efficacité de l’État.