Libéré de prison après deux mois passés à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss, le Commissaire Cheikhna Keïta brise le silence. Dans les colonnes de L'Observateur, il a raconté sa vie carcérale. "J'avoue qu'il est très éprouvant de se retrouver enfermé dans une pièce", a-t-il déclaré.
« La victimisation ne fait pas partie de mes habitudes. Mon niveau d'engagement est tel que je ne pouvais sentir aucune oppression. Même si je frôle la mort, je ne me plains pas. Mais j'avoue qu'il est très éprouvant de se retrouver enfermé dans une pièce. J'ai pensé à ma famille, à mes collègues politiciens. Ma famille a été profondément affectée par cette épreuve », a-t-il expliqué.
Il a ensuite évoqué ses rencontres en prison. « En prison aussi, j'ai rencontré des détenus vivant dans des conditions extrêmement difficiles. J'ai partagé la prison avec un cadre du pays qui est en détention depuis des années. Il est tellement anéanti. Mais ils ont été très sensibles à mon égard et m'ont accompagné durant toute cette épreuve. Cela a rendu mon séjour un peu plus supportable. C'est un lieu où tu te vois privé même de ta capacité à gérer ton comportement. »
Il a enchaîné : « C'est un lieu où tu ne peux pas faire 50 minutes sans qu'on ne te crie dessus. C'est fondamental si tu es un délinquant. Mais même le délinquant a une dignité. »
Malheureusement, a-t-il déploré, « la prison est un lieu où ta dignité est bafouée, piétinée. Le reste, c'est l'environnement carcéral avec ses conditions très incommodes. Il y a eu trop de contraintes, mais je ne me plains pas. »
« La victimisation ne fait pas partie de mes habitudes. Mon niveau d'engagement est tel que je ne pouvais sentir aucune oppression. Même si je frôle la mort, je ne me plains pas. Mais j'avoue qu'il est très éprouvant de se retrouver enfermé dans une pièce. J'ai pensé à ma famille, à mes collègues politiciens. Ma famille a été profondément affectée par cette épreuve », a-t-il expliqué.
Il a ensuite évoqué ses rencontres en prison. « En prison aussi, j'ai rencontré des détenus vivant dans des conditions extrêmement difficiles. J'ai partagé la prison avec un cadre du pays qui est en détention depuis des années. Il est tellement anéanti. Mais ils ont été très sensibles à mon égard et m'ont accompagné durant toute cette épreuve. Cela a rendu mon séjour un peu plus supportable. C'est un lieu où tu te vois privé même de ta capacité à gérer ton comportement. »
Il a enchaîné : « C'est un lieu où tu ne peux pas faire 50 minutes sans qu'on ne te crie dessus. C'est fondamental si tu es un délinquant. Mais même le délinquant a une dignité. »
Malheureusement, a-t-il déploré, « la prison est un lieu où ta dignité est bafouée, piétinée. Le reste, c'est l'environnement carcéral avec ses conditions très incommodes. Il y a eu trop de contraintes, mais je ne me plains pas. »