Lors d'une conférence de presse tenue le 26 septembre, le Premier ministre Ousmane Sonko, entouré de plusieurs membres de son gouvernement, a présenté un rapport provisoire sur la situation des finances publiques. Dans son discours, des accusations graves ont été formulées à l’encontre de l'ancien gouvernement, l'accusant d’avoir manipulé des chiffres et falsifié des données financières entre 2019 et 2023.
Face à ces allégations, l'Alliance Pour la République (APR) a vivement réagi dans un communiqué officiel, dénonçant des propos « irresponsables » et « infondés », qu'elle qualifie de nuisibles à la crédibilité des institutions sénégalaises. «Ces insinuations, qui évoquent des détournements massifs de ressources publiques, au-delà de leur caractère manifestement dénué de tout fondement, sont nuisibles à la crédibilité de nos institutions qu’un dirigeant sérieux se devait de préserver. », a déclaré le Secrétariat Exécutif National de l'APR.
L'APR critique le Premier ministre pour avoir pris la parole sur un rapport qui, à ce jour, n’a pas encore été validé par la Cour des comptes, seule institution habilitée à certifier la régularité des finances publiques. Le parti rappelle que les lois de règlement des exercices financiers 2019 à 2021 ont été votées par l’Assemblée nationale et que le projet de loi de règlement pour l’année 2022 est en attente de discussion parlementaire.
Le parti de l’ancien Président Macky Sall souligne que les anciens ministres des finances, directement visés par ces accusations, n’ont pas eu la possibilité de répondre ou de faire valoir leurs observations dans le cadre du processus d’audit, une procédure que la Cour des comptes devrait pourtant garantir.
Des accusations dangereuses pour la réputation du Sénégal
L'APR estime que ces déclarations prématurées de M. Ousmane Sonko risquent de ternir l’image du Sénégal sur la scène internationale. Le Secrétariat Exécutif de l'APR a souligné l’importance de la prudence et de la retenue dans la gestion des affaires publiques, tout en saluant l’esprit de retenue des anciens ministres des finances face à ce qu’il qualifie de « calomnies ».
Selon l'APR, cette affaire met en lumière un manque de respect des règles élémentaires de gouvernance, alors que le pays traverse une période de fragilité économique et sociale. Le parti appelle à un débat public basé sur des faits vérifiables et une analyse rigoureuse, plutôt que sur des accusations « malveillantes » et des « discours de délation ».
La défense du bilan de Macky Sall
En réponse aux critiques, l’APR a également tenu à réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques. Sous la présidence de Macky Sall, des mécanismes stricts de contrôle ont été mis en place pour assurer une gestion optimale des ressources publiques, soutenue par des audits réguliers et des évaluations indépendantes. «Ce bilan a fait l’objet d’un livre dont les actions, faits et chiffres y indiqués sont irréfutables», rappelle l'APR.
Le parti conclut en appelant le Premier ministre à « faire preuve de responsabilité et de retenue », rappelant que la réputation du Sénégal, bâtie au fil des années, ne saurait être mise en péril par des déclarations hâtives et non fondées.
Face à ces allégations, l'Alliance Pour la République (APR) a vivement réagi dans un communiqué officiel, dénonçant des propos « irresponsables » et « infondés », qu'elle qualifie de nuisibles à la crédibilité des institutions sénégalaises. «Ces insinuations, qui évoquent des détournements massifs de ressources publiques, au-delà de leur caractère manifestement dénué de tout fondement, sont nuisibles à la crédibilité de nos institutions qu’un dirigeant sérieux se devait de préserver. », a déclaré le Secrétariat Exécutif National de l'APR.
L'APR critique le Premier ministre pour avoir pris la parole sur un rapport qui, à ce jour, n’a pas encore été validé par la Cour des comptes, seule institution habilitée à certifier la régularité des finances publiques. Le parti rappelle que les lois de règlement des exercices financiers 2019 à 2021 ont été votées par l’Assemblée nationale et que le projet de loi de règlement pour l’année 2022 est en attente de discussion parlementaire.
Le parti de l’ancien Président Macky Sall souligne que les anciens ministres des finances, directement visés par ces accusations, n’ont pas eu la possibilité de répondre ou de faire valoir leurs observations dans le cadre du processus d’audit, une procédure que la Cour des comptes devrait pourtant garantir.
Des accusations dangereuses pour la réputation du Sénégal
L'APR estime que ces déclarations prématurées de M. Ousmane Sonko risquent de ternir l’image du Sénégal sur la scène internationale. Le Secrétariat Exécutif de l'APR a souligné l’importance de la prudence et de la retenue dans la gestion des affaires publiques, tout en saluant l’esprit de retenue des anciens ministres des finances face à ce qu’il qualifie de « calomnies ».
Selon l'APR, cette affaire met en lumière un manque de respect des règles élémentaires de gouvernance, alors que le pays traverse une période de fragilité économique et sociale. Le parti appelle à un débat public basé sur des faits vérifiables et une analyse rigoureuse, plutôt que sur des accusations « malveillantes » et des « discours de délation ».
La défense du bilan de Macky Sall
En réponse aux critiques, l’APR a également tenu à réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques. Sous la présidence de Macky Sall, des mécanismes stricts de contrôle ont été mis en place pour assurer une gestion optimale des ressources publiques, soutenue par des audits réguliers et des évaluations indépendantes. «Ce bilan a fait l’objet d’un livre dont les actions, faits et chiffres y indiqués sont irréfutables», rappelle l'APR.
Le parti conclut en appelant le Premier ministre à « faire preuve de responsabilité et de retenue », rappelant que la réputation du Sénégal, bâtie au fil des années, ne saurait être mise en péril par des déclarations hâtives et non fondées.