Le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment plaidé pour un modèle de développement endogène, en s’inspirant des succès observés à l’international, notamment celui du Japon. Lors d'une intervention marquante, il a exposé une vision tournée vers l’exploitation des ressources propres du pays et l’importance d’un leadership éclairé pour impulser un véritable changement.
« Le développement du Japon, malgré l'absence de ressources naturelles, qui s'est appuyé sur son capital humain pour figurer parmi les cinq puissances économiques mondiales, doit nous interpeller, nous Africains, et particulièrement nous Sénégalais. Nous disposons pourtant de nombreuses ressources naturelles : pétrole, gaz, zircon, ressources halieutiques, terres arables, et une abondante énergie solaire. Nous avons un climat favorable, sans hivers rigoureux ni catastrophes naturelles majeures. Alors, pourquoi sommes-nous là où nous en sommes, alors que le Japon a atteint ce niveau de développement ? C’est la question qui me vient à l’esprit lorsque j’observe leur modèle. La réponse réside dans trois aspects fondamentaux : un leadership éclairé, patriotique et intègre ; des ressources humaines de qualité à former, et un état d’esprit axé sur la discipline, l’organisation et l’atteinte d’objectifs clairs. Notre gouvernement est déterminé à relever ces défis », a déclaré Sonko, insistant sur la nécessité de renforcer la qualité des ressources humaines.
Sonko a également remis en question les stratégies de développement traditionnellement imposées aux pays africains, prônant la rupture avec l'endettement excessif pour des projets qui ne sont pas en phase avec les réalités locales. « Les modèles qu’on nous a présentés ne peuvent jamais mener au développement. C'est la fin de l'ère de l'endettement inconsidéré pour des projets déconnectés d’un développement endogène et souverain. Nos priorités seront clarifiées dès lundi, avec la présentation de nos politiques publiques sur un horizon de 25 ans, déclinées en plans quinquennaux et décennaux. Notre approche consistera en une construction méthodique et appliquée autour de huit pôles de développement. »
Le Premier Ministre a aussi insisté sur la nécessité de revoir la coopération internationale, en la recentrant sur des objectifs stratégiques clairs. Il a exprimé son admiration pour le modèle japonais, qu'il considère comme une source d'inspiration pour les pays africains. « Nous voulons que notre coopération avec les partenaires se concentre sur ces impératifs. Le modèle japonais, en avance dans ce domaine, est celui que nous devons suivre. Il est préférable d’apprendre à pêcher que de se contenter de recevoir du poisson. »
Dans un message adressé à la jeunesse sénégalaise, Sonko a également encouragé une réévaluation du rôle de la formation professionnelle dans le développement économique. « La formation universitaire est importante, mais elle ne doit pas être considérée comme la seule voie. Tout le monde ne peut pas être universitaire. Dans les pays développés, une grande partie de la jeunesse est orientée tôt vers la formation professionnelle, seule capable de garantir un emploi direct et une opérationnalité immédiate. Le pays a besoin de techniciens et de scientifiques dans tous les domaines. »
Sur le plan économique, Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à dire la vérité au peuple sénégalais, même lorsque celle-ci est difficile à entendre. « Un peuple ne se développe que par lui-même. Nous avons récemment présenté la vérité aux Sénégalais, certains ont estimé que nous aurions dû cacher la réalité pour ne pas ternir l’image du pays. Mais ce n’est pas notre approche. Dire la vérité, quelles qu'en soient les conséquences, est essentiel pour aller de l’avant. Le Japon nous montre que c’est en comptant sur nous-mêmes que nous réussirons à mobiliser nos ressources et à atteindre nos objectifs. »
Le Premier Ministre a conclu en affirmant que son gouvernement s'engage à maintenir un dialogue constant et sincère avec le peuple sénégalais, afin de relever ensemble les défis du développement national.
« Le développement du Japon, malgré l'absence de ressources naturelles, qui s'est appuyé sur son capital humain pour figurer parmi les cinq puissances économiques mondiales, doit nous interpeller, nous Africains, et particulièrement nous Sénégalais. Nous disposons pourtant de nombreuses ressources naturelles : pétrole, gaz, zircon, ressources halieutiques, terres arables, et une abondante énergie solaire. Nous avons un climat favorable, sans hivers rigoureux ni catastrophes naturelles majeures. Alors, pourquoi sommes-nous là où nous en sommes, alors que le Japon a atteint ce niveau de développement ? C’est la question qui me vient à l’esprit lorsque j’observe leur modèle. La réponse réside dans trois aspects fondamentaux : un leadership éclairé, patriotique et intègre ; des ressources humaines de qualité à former, et un état d’esprit axé sur la discipline, l’organisation et l’atteinte d’objectifs clairs. Notre gouvernement est déterminé à relever ces défis », a déclaré Sonko, insistant sur la nécessité de renforcer la qualité des ressources humaines.
Sonko a également remis en question les stratégies de développement traditionnellement imposées aux pays africains, prônant la rupture avec l'endettement excessif pour des projets qui ne sont pas en phase avec les réalités locales. « Les modèles qu’on nous a présentés ne peuvent jamais mener au développement. C'est la fin de l'ère de l'endettement inconsidéré pour des projets déconnectés d’un développement endogène et souverain. Nos priorités seront clarifiées dès lundi, avec la présentation de nos politiques publiques sur un horizon de 25 ans, déclinées en plans quinquennaux et décennaux. Notre approche consistera en une construction méthodique et appliquée autour de huit pôles de développement. »
Le Premier Ministre a aussi insisté sur la nécessité de revoir la coopération internationale, en la recentrant sur des objectifs stratégiques clairs. Il a exprimé son admiration pour le modèle japonais, qu'il considère comme une source d'inspiration pour les pays africains. « Nous voulons que notre coopération avec les partenaires se concentre sur ces impératifs. Le modèle japonais, en avance dans ce domaine, est celui que nous devons suivre. Il est préférable d’apprendre à pêcher que de se contenter de recevoir du poisson. »
Dans un message adressé à la jeunesse sénégalaise, Sonko a également encouragé une réévaluation du rôle de la formation professionnelle dans le développement économique. « La formation universitaire est importante, mais elle ne doit pas être considérée comme la seule voie. Tout le monde ne peut pas être universitaire. Dans les pays développés, une grande partie de la jeunesse est orientée tôt vers la formation professionnelle, seule capable de garantir un emploi direct et une opérationnalité immédiate. Le pays a besoin de techniciens et de scientifiques dans tous les domaines. »
Sur le plan économique, Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à dire la vérité au peuple sénégalais, même lorsque celle-ci est difficile à entendre. « Un peuple ne se développe que par lui-même. Nous avons récemment présenté la vérité aux Sénégalais, certains ont estimé que nous aurions dû cacher la réalité pour ne pas ternir l’image du pays. Mais ce n’est pas notre approche. Dire la vérité, quelles qu'en soient les conséquences, est essentiel pour aller de l’avant. Le Japon nous montre que c’est en comptant sur nous-mêmes que nous réussirons à mobiliser nos ressources et à atteindre nos objectifs. »
Le Premier Ministre a conclu en affirmant que son gouvernement s'engage à maintenir un dialogue constant et sincère avec le peuple sénégalais, afin de relever ensemble les défis du développement national.