Le mausolée du martyr de l’indépendance congolaise, Patrice Lumumba, a été vandalisé lundi à Kinshasa, a annoncé le ministère de la Culture dans un communiqué publié mardi. Le ministère a condamné cet « acte odieux visant à désacraliser la sépulture » et a précisé qu’une enquête était en cours pour déterminer les circonstances de cet incident.
La ministre de la Culture, Yolande Elebe, contactée par téléphone, n’a pas pu confirmer si la dent de Patrice Lumumba, conservée comme relique au sein du mausolée, avait été dérobée. « Nous devons attendre les résultats de l’enquête de la police pour en savoir davantage », a-t-elle déclaré.
Une relique historique sous haute surveillance
La dent, unique vestige du corps de Patrice Lumumba, avait été restituée par la Belgique en 2022 lors d’une cérémonie officielle en présence du président Félix Tshisekedi. À cette occasion, un deuil national de trois jours avait été décrété en République démocratique du Congo (RDC). La relique avait ensuite été placée sous haute surveillance dans le mausolée, une structure imposante située au pied de la tour de l’Échangeur, l’un des symboles de Kinshasa.
Une icône de l'indépendance africaine
Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo indépendant, a marqué l’histoire par son discours poignant contre le colonialisme et le racisme prononcé lors de la proclamation de l’indépendance, le 30 juin 1960. Cependant, il fut renversé dès septembre de la même année, puis assassiné en janvier 1961, à l’âge de 35 ans, aux côtés de Maurice Mpolo et Joseph Okito, par des séparatistes du Katanga avec le soutien de mercenaires belges. Son corps, dissous dans l’acide, n’a jamais été retrouvé.
Ce n’est qu’en 2016 que la justice belge a saisi la dent de Lumumba, après que l’un des policiers belges impliqués dans sa disparition s’en était vanté publiquement. Lors de la restitution en 2022, le Premier ministre belge Alexander De Croo avait réitéré les excuses de la Belgique pour sa « responsabilité morale » dans l’assassinat de Lumumba.
L’acte de vandalisme perpétré contre ce mausolée vient troubler la mémoire de ce héros national et suscite une vive émotion en RDC. L’enquête en cours devra éclaircir les faits et garantir que justice soit rendue.
La ministre de la Culture, Yolande Elebe, contactée par téléphone, n’a pas pu confirmer si la dent de Patrice Lumumba, conservée comme relique au sein du mausolée, avait été dérobée. « Nous devons attendre les résultats de l’enquête de la police pour en savoir davantage », a-t-elle déclaré.
Une relique historique sous haute surveillance
La dent, unique vestige du corps de Patrice Lumumba, avait été restituée par la Belgique en 2022 lors d’une cérémonie officielle en présence du président Félix Tshisekedi. À cette occasion, un deuil national de trois jours avait été décrété en République démocratique du Congo (RDC). La relique avait ensuite été placée sous haute surveillance dans le mausolée, une structure imposante située au pied de la tour de l’Échangeur, l’un des symboles de Kinshasa.
Une icône de l'indépendance africaine
Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo indépendant, a marqué l’histoire par son discours poignant contre le colonialisme et le racisme prononcé lors de la proclamation de l’indépendance, le 30 juin 1960. Cependant, il fut renversé dès septembre de la même année, puis assassiné en janvier 1961, à l’âge de 35 ans, aux côtés de Maurice Mpolo et Joseph Okito, par des séparatistes du Katanga avec le soutien de mercenaires belges. Son corps, dissous dans l’acide, n’a jamais été retrouvé.
Ce n’est qu’en 2016 que la justice belge a saisi la dent de Lumumba, après que l’un des policiers belges impliqués dans sa disparition s’en était vanté publiquement. Lors de la restitution en 2022, le Premier ministre belge Alexander De Croo avait réitéré les excuses de la Belgique pour sa « responsabilité morale » dans l’assassinat de Lumumba.
L’acte de vandalisme perpétré contre ce mausolée vient troubler la mémoire de ce héros national et suscite une vive émotion en RDC. L’enquête en cours devra éclaircir les faits et garantir que justice soit rendue.