Les Assises de la Justice démarrent ce mardi 28 mai 2024. Le président du Forum du Justiciable, Babacar Ba, a reconnu que les propos de Bah Diakhaté et de l'Imam Cheikh Tidiane Ndao sont violents. Cependant, en tant qu'invité du Jury du Dimanche (JDD) hier, il a plaidé pour la clémence. Il a également abordé des questions telles que la gestion du foncier et le retrait du président de la République du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Babacar Ba est clair sur sa position concernant l'arrestation de Bah Diakhaté, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant des prérogatives présidentielles (article 254 alinéa 2 du Code pénal). Il ne cautionne pas les déclarations de l'activiste proche de l'APR. Selon lui, l'infraction est réelle, mais la mise en œuvre de la sanction est «nouvelle». Il précise que «ceux qui ont écouté ou suivi les propos de Bah Diakhaté savent qu'ils sont d'une extrême violence et inacceptables dans un État de droit».
Il met en garde les activistes et lanceurs d'alerte contre les écarts de langage. «On ne peut pas utiliser la liberté d'expression pour s'attaquer à l'honorabilité d'honnêtes citoyens. Il faut revenir à la raison», dit-il, soulignant que la société civile continue de défendre la vie privée des citoyens honnêtes. «Nous n'avons pas changé. Nous restons sur nos principes», ajoute-t-il. Tout en condamnant les propos «outrageants» de Bah Diakhaté et de l'Imam Cheikh Tidiane Ndao, M. Ba demande la clémence de la justice.
Le Forum du Justiciable salue l'initiative du président de la République pour l'organisation de la Journée du Dialogue National ce mardi 28 mai. Bien qu'il approuve la réforme de la Justice, il s'oppose à la promesse électorale du Président Diomaye Faye de se retirer du Conseil Supérieur de la Magistrature. Pour lui, le président doit garder un regard sur le conseil pour éviter «une République des juges». Il propose d'attribuer «le pouvoir de proposition dans les nominations des magistrats aux membres du Conseil Supérieur de la Magistrature et non au ministre de la Justice». Il plaide également pour l'ouverture du conseil à «des personnalités extérieures reconnues pour leur expertise et leur neutralité (avocats, universitaires, société civile)».
«Je suis en phase avec le président de la République»
Babacar Ba s'indigne contre le bradage du foncier. Il soutient le Président Faye dans sa politique de transparence sur le foncier, qu'il considère comme une «bombe à retardement». «Sur le foncier, je suis en phase avec cette mesure du président de la République. Il faut que les gens comprennent que les terrains du domaine national appartiennent au peuple et que leur gestion est confiée à l'État du Sénégal. Il est anormal qu'un groupe de personnes s'accapare nos terrains sous prétexte de privilèges», déplore-t-il. Pour la bonne gouvernance du foncier, il demande de «dépassionner» le débat car des citoyens honnêtes ont acquis leurs terrains de manière «transparente». Il se dit rassuré par le fait que le binôme à la tête de l'État, Diomaye et Sonko, provient de la Direction Générale des Impôts et Domaines. «On peut tout leur pardonner sauf s'ils acceptent certains manquements dans le foncier. Nous savons tous que l'attribution des terrains se fait au niveau de la DGID. Donc, il faut la réformer», préconise-t-il.
Babacar Ba est clair sur sa position concernant l'arrestation de Bah Diakhaté, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant des prérogatives présidentielles (article 254 alinéa 2 du Code pénal). Il ne cautionne pas les déclarations de l'activiste proche de l'APR. Selon lui, l'infraction est réelle, mais la mise en œuvre de la sanction est «nouvelle». Il précise que «ceux qui ont écouté ou suivi les propos de Bah Diakhaté savent qu'ils sont d'une extrême violence et inacceptables dans un État de droit».
Il met en garde les activistes et lanceurs d'alerte contre les écarts de langage. «On ne peut pas utiliser la liberté d'expression pour s'attaquer à l'honorabilité d'honnêtes citoyens. Il faut revenir à la raison», dit-il, soulignant que la société civile continue de défendre la vie privée des citoyens honnêtes. «Nous n'avons pas changé. Nous restons sur nos principes», ajoute-t-il. Tout en condamnant les propos «outrageants» de Bah Diakhaté et de l'Imam Cheikh Tidiane Ndao, M. Ba demande la clémence de la justice.
Le Forum du Justiciable salue l'initiative du président de la République pour l'organisation de la Journée du Dialogue National ce mardi 28 mai. Bien qu'il approuve la réforme de la Justice, il s'oppose à la promesse électorale du Président Diomaye Faye de se retirer du Conseil Supérieur de la Magistrature. Pour lui, le président doit garder un regard sur le conseil pour éviter «une République des juges». Il propose d'attribuer «le pouvoir de proposition dans les nominations des magistrats aux membres du Conseil Supérieur de la Magistrature et non au ministre de la Justice». Il plaide également pour l'ouverture du conseil à «des personnalités extérieures reconnues pour leur expertise et leur neutralité (avocats, universitaires, société civile)».
«Je suis en phase avec le président de la République»
Babacar Ba s'indigne contre le bradage du foncier. Il soutient le Président Faye dans sa politique de transparence sur le foncier, qu'il considère comme une «bombe à retardement». «Sur le foncier, je suis en phase avec cette mesure du président de la République. Il faut que les gens comprennent que les terrains du domaine national appartiennent au peuple et que leur gestion est confiée à l'État du Sénégal. Il est anormal qu'un groupe de personnes s'accapare nos terrains sous prétexte de privilèges», déplore-t-il. Pour la bonne gouvernance du foncier, il demande de «dépassionner» le débat car des citoyens honnêtes ont acquis leurs terrains de manière «transparente». Il se dit rassuré par le fait que le binôme à la tête de l'État, Diomaye et Sonko, provient de la Direction Générale des Impôts et Domaines. «On peut tout leur pardonner sauf s'ils acceptent certains manquements dans le foncier. Nous savons tous que l'attribution des terrains se fait au niveau de la DGID. Donc, il faut la réformer», préconise-t-il.