Au moins 44 agents du ministère des Mines ont cessé leurs activités. Le collectif interministériel des agents de l'administration a dénoncé les conditions difficiles auxquelles sont confrontés ces travailleurs, lors d’un point de presse. Il convient de rappeler que ce collectif a soumis une série de revendications depuis l’ancien régime. Selon le Secrétaire général du collectif, huit points essentiels sont sur la table des autorités. Parmi eux, l’injustice salariale, les primes de prudence pour les chauffeurs, les mauvaises conditions de travail à Diamniadio, et les problèmes liés aux habilitations.
Les travailleurs pointent également du doigt des erreurs dans la communication du ministre Birame Souleye Diop. "Soit il est mal informé, soit il communique mal. Nous affirmons ici que les droits de ces travailleurs sont bafoués. Ils ont des CDI. Dire que ces contrats ne répondent pas à l’orthodoxie administrative est infondé. Nous avons des preuves qui contredisent le ministre", a déclaré M. Dramé, Secrétaire général du collectif. Il a également rappelé que l'article L53 du Code du travail impose des conditions à respecter avant de résilier un contrat.
Un autre point mis en lumière concerne le fonds que le ministre qualifie de caisse d'avance. "Ce n'est pas une caisse d'avance, c'est un fonds existant depuis 1982. À l'époque, il s'élevait à 50 millions de francs CFA et aujourd’hui il est de 818 millions. Il permet d’employer plus de 284 personnes. Pourquoi licencier 44 travailleurs sans préavis, tout en conservant les autres ? C’est une injustice flagrante", a-t-il ajouté.
Le collectif appelle à des négociations, estimant que les droits des travailleurs licenciés ont été bafoués. "Nous ne cherchons pas le conflit et appelons le Chef de l'État, Ousmane Sonko, ainsi que notre ministre de tutelle, à reconsidérer la situation", a plaidé Ndiawar Sarr, porte-parole des 44 licenciés. Il a également souligné que ces licenciés sont aujourd’hui acculés par les banques et les bailleurs, alors que la rentrée scolaire accentue leur désarroi.
Les travailleurs pointent également du doigt des erreurs dans la communication du ministre Birame Souleye Diop. "Soit il est mal informé, soit il communique mal. Nous affirmons ici que les droits de ces travailleurs sont bafoués. Ils ont des CDI. Dire que ces contrats ne répondent pas à l’orthodoxie administrative est infondé. Nous avons des preuves qui contredisent le ministre", a déclaré M. Dramé, Secrétaire général du collectif. Il a également rappelé que l'article L53 du Code du travail impose des conditions à respecter avant de résilier un contrat.
Un autre point mis en lumière concerne le fonds que le ministre qualifie de caisse d'avance. "Ce n'est pas une caisse d'avance, c'est un fonds existant depuis 1982. À l'époque, il s'élevait à 50 millions de francs CFA et aujourd’hui il est de 818 millions. Il permet d’employer plus de 284 personnes. Pourquoi licencier 44 travailleurs sans préavis, tout en conservant les autres ? C’est une injustice flagrante", a-t-il ajouté.
Le collectif appelle à des négociations, estimant que les droits des travailleurs licenciés ont été bafoués. "Nous ne cherchons pas le conflit et appelons le Chef de l'État, Ousmane Sonko, ainsi que notre ministre de tutelle, à reconsidérer la situation", a plaidé Ndiawar Sarr, porte-parole des 44 licenciés. Il a également souligné que ces licenciés sont aujourd’hui acculés par les banques et les bailleurs, alors que la rentrée scolaire accentue leur désarroi.