Mamadou Thior, journaliste et président du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias au Sénégal (Cored), était l’invité du Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio. Il en a profité pour aborder les convocations des directeurs de publication des journaux "La Tribune" et "Le Quotidien" suite à un article concernant la nomination du Général Kandé comme "attaché de défense et de sécurité" à New Delhi.
Thior a souligné l’évolution positive des pratiques judiciaires envers les journalistes sous la présidence de Macky Sall. "Dans un passé récent, pour moins que ça, on retenait les gens avec un mandat de dépôt automatique. Aujourd’hui, on convoque un journaliste, on l’entend, et on le libère. Bien que cela soit une amélioration, il serait préférable de ne pas convoquer de journalistes du tout", a-t-il déclaré.
Cependant, Thior a aussi questionné la rigueur journalistique des directeurs de publication concernés : "Il y avait des précautions à prendre que ces journalistes n’ont pas prises. En tant que directeur de publication, on doit aborder les questions militaires avec l’expertise nécessaire. Il faut consulter des experts pour éviter de franchir la ligne rouge des informations sensibles."
Il a rappelé l’importance des restrictions prévues par le code de la presse sénégalais, notamment en ce qui concerne le secret de la défense et le secret de l'instruction. "Les journalistes, qu’ils soient sénégalais ou d’autres pays, ne sont pas au-dessus des lois. C’est pour cela que l'article 5 de notre code de la presse trace des lignes rouges à ne pas franchir."
Thior a également expliqué les difficultés rencontrées pour faire adopter le code de la presse, soulignant que le texte, initialement déposé à l’Assemblée nationale en 2010 sous le président Wade, avait été retardé en raison de la perception que les journalistes cherchaient à se placer au-dessus des lois. "Malheureusement, nous n'avons pas bien communiqué sur notre intention de dépénaliser les délits de presse."
En conclusion, Thior a affirmé que le rôle du Cored est de sanctionner les journalistes en cas de manquements, rendant superflu le recours à la prison : "Dès l’instant où nous avons un cadre pour sanctionner des journalistes, il est superfétatoire de penser que la prison peut régler le problème."
Thior a souligné l’évolution positive des pratiques judiciaires envers les journalistes sous la présidence de Macky Sall. "Dans un passé récent, pour moins que ça, on retenait les gens avec un mandat de dépôt automatique. Aujourd’hui, on convoque un journaliste, on l’entend, et on le libère. Bien que cela soit une amélioration, il serait préférable de ne pas convoquer de journalistes du tout", a-t-il déclaré.
Cependant, Thior a aussi questionné la rigueur journalistique des directeurs de publication concernés : "Il y avait des précautions à prendre que ces journalistes n’ont pas prises. En tant que directeur de publication, on doit aborder les questions militaires avec l’expertise nécessaire. Il faut consulter des experts pour éviter de franchir la ligne rouge des informations sensibles."
Il a rappelé l’importance des restrictions prévues par le code de la presse sénégalais, notamment en ce qui concerne le secret de la défense et le secret de l'instruction. "Les journalistes, qu’ils soient sénégalais ou d’autres pays, ne sont pas au-dessus des lois. C’est pour cela que l'article 5 de notre code de la presse trace des lignes rouges à ne pas franchir."
Thior a également expliqué les difficultés rencontrées pour faire adopter le code de la presse, soulignant que le texte, initialement déposé à l’Assemblée nationale en 2010 sous le président Wade, avait été retardé en raison de la perception que les journalistes cherchaient à se placer au-dessus des lois. "Malheureusement, nous n'avons pas bien communiqué sur notre intention de dépénaliser les délits de presse."
En conclusion, Thior a affirmé que le rôle du Cored est de sanctionner les journalistes en cas de manquements, rendant superflu le recours à la prison : "Dès l’instant où nous avons un cadre pour sanctionner des journalistes, il est superfétatoire de penser que la prison peut régler le problème."