Entre 2021 et 2024, Moustapha Diakhaté s’était illustré par plusieurs déclarations incitant le procureur ou encore les forces de défense et de sécurité (FDS) à emprisonner certains opposants. Sa cible privilégiée était Ousmane Sonko, aujourd’hui Premier ministre. Cependant, après avoir passé deux mois à la maison d'arrêt de Rebeuss, il a reconnu la réalité des mauvaises conditions de vie carcérale et du système pénitentiaire sénégalais, souvent dénoncés par les opposants à son mentor, Macky Sall.
Ce mardi, Moustapha Diakhaté a fait face à la presse pour exiger la démolition immédiate de cet établissement pénitentiaire.
« Il ne respecte pas les normes, les conditions sont inhumaines et indignes », a-t-il déclaré. Insistant sur la gravité de la situation, il a ajouté : « La prison de Rebeuss doit être fermée et rasée. » Et de poursuivre : « C’est un lieu inhumain où les détenus sont entassés comme des sardines. »
Par ailleurs, il dénonce la surpopulation carcérale, à tel point que les prisonniers n’ont même pas la possibilité de se déplacer librement. « Si tu bouges, un autre prend immédiatement ta place. L’atrocité de la situation est à son comble », s’est désolé l’homme politique.
Pour l'ex détenu, « ce n’est pas seulement un problème logistique, mais un véritable affront à la dignité humaine. » Il a insisté sur le fait qu’un pays souverain et respectueux des droits de l’homme comme le Sénégal ne peut pas se permettre de maintenir une telle institution. « Ce n’est pas un endroit où l’on doit garder un être humain, c’est un enclos à chevaux », a-t-il martelé.
Ce mardi, Moustapha Diakhaté a fait face à la presse pour exiger la démolition immédiate de cet établissement pénitentiaire.
« Il ne respecte pas les normes, les conditions sont inhumaines et indignes », a-t-il déclaré. Insistant sur la gravité de la situation, il a ajouté : « La prison de Rebeuss doit être fermée et rasée. » Et de poursuivre : « C’est un lieu inhumain où les détenus sont entassés comme des sardines. »
Par ailleurs, il dénonce la surpopulation carcérale, à tel point que les prisonniers n’ont même pas la possibilité de se déplacer librement. « Si tu bouges, un autre prend immédiatement ta place. L’atrocité de la situation est à son comble », s’est désolé l’homme politique.
Pour l'ex détenu, « ce n’est pas seulement un problème logistique, mais un véritable affront à la dignité humaine. » Il a insisté sur le fait qu’un pays souverain et respectueux des droits de l’homme comme le Sénégal ne peut pas se permettre de maintenir une telle institution. « Ce n’est pas un endroit où l’on doit garder un être humain, c’est un enclos à chevaux », a-t-il martelé.