Un Rapport de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime décrit Saly Portudal, principale station balnéaire, comme étant le point spécifique dans la structuration des réseaux de traite qui alimentent le marché européen de la prostitution. Fait saisissant, relève le Rapport, les jeunes filles exploitées à Saly sont souvent mineures, mais toutes ont tendance à majorer leur âge, conformément aux instructions données par les trafiquants qui les séquestrent et les obligent à se prostituer.
C’est un Rapport explosif que ‘’Source A ’’ a parcouru et qui risque de glacer le sang du ministre du Tourisme, Alioune Sarr , qui, pour les besoins du Salon du Tourisme en France, s’est déplacé avec une impressionnante délégation, l’une des plus importantes en nombre, pour vendre la destination «Sénégal».
Dans ledit Rapport, l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) met en exergue la traite des êtres humains qui est en constante augmentation, par rapport à 2016, où 70% des victimes étaient des femmes ou des jeunes filles. 31 % des victimes de traite dans cette région le sont à des fins d’exploitation sexuelle, en tant qu’esclaves en situation de conflit armé ou prostituées dans les centres urbains et les zones touristiques, particulièrement la station de Saly , à 70 km de Dakar et Sénégambia, en Gambie.
Dans ce chapitre particulier de la traite aux fins de prostitution, surtout à destination de l’Europe, le Sénégal, et particulièrement, la station balnéaire de Saly , située sur la «Petite Côte», joue un rôle spécifique dans la structuration des réseaux de traite qui alimentent le marché européen de la prostitution. Mais ce qui fait frissonner plus d’un, c’est que les jeunes filles exploitées à Saly sont souvent mineures, mais toutes ont tendance à majorer leur âge, conformément aux instructions données par les trafiquants qui les séquestrent et les obligent à se prostituer .
Avec 17 nationalités dénombrées, Dakar risque d’occuper la triste place de plateforme de la prostitution et de la traite des personnes
Elles sont sénégalaises ou étrangères ; elles sont 17 nationalités à être répertoriées ; les plus nombreuses sont burkinabé, camerounaise, gambienne, ghanéenne, ivoirienne, malienne, nigérianes, sierra-léonaise, parfois thaïlandaise ou chinoise. Toutes ont transité par d’autres lieux d’exploitation sexuelle, principalement des pôles touristiques situés en Gambie ou en Guinée-Bissau, la ville de Ziguinchor en Casamance, région encore fragilisée par un conflit armé de plus de trente ans, mais aussi des bassins miniers de bauxite en Guinée et des sites d’orpaillage du Sénégal oriental. Certaines filles, venant de villages frontaliers inaccessibles, effectuent une étape préliminaire à Kédougou, ville du bassin aurifère du Sénégal oriental, où les «traitants» viennent négocier leur «achat».
A ce moment-là, la jeune fille vendue ne connaît pas les termes de la négociation ; elle découvre la réalité seulement à son arrivée sur le site d’orpaillage. Sa pièce d’identité, si elle en dispose lui est confisquée.
C’est un Rapport explosif que ‘’Source A ’’ a parcouru et qui risque de glacer le sang du ministre du Tourisme, Alioune Sarr , qui, pour les besoins du Salon du Tourisme en France, s’est déplacé avec une impressionnante délégation, l’une des plus importantes en nombre, pour vendre la destination «Sénégal».
Dans ledit Rapport, l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) met en exergue la traite des êtres humains qui est en constante augmentation, par rapport à 2016, où 70% des victimes étaient des femmes ou des jeunes filles. 31 % des victimes de traite dans cette région le sont à des fins d’exploitation sexuelle, en tant qu’esclaves en situation de conflit armé ou prostituées dans les centres urbains et les zones touristiques, particulièrement la station de Saly , à 70 km de Dakar et Sénégambia, en Gambie.
Dans ce chapitre particulier de la traite aux fins de prostitution, surtout à destination de l’Europe, le Sénégal, et particulièrement, la station balnéaire de Saly , située sur la «Petite Côte», joue un rôle spécifique dans la structuration des réseaux de traite qui alimentent le marché européen de la prostitution. Mais ce qui fait frissonner plus d’un, c’est que les jeunes filles exploitées à Saly sont souvent mineures, mais toutes ont tendance à majorer leur âge, conformément aux instructions données par les trafiquants qui les séquestrent et les obligent à se prostituer .
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Elles sont sénégalaises ou étrangères ; elles sont 17 nationalités à être répertoriées ; les plus nombreuses sont burkinabé, camerounaise, gambienne, ghanéenne, ivoirienne, malienne, nigérianes, sierra-léonaise, parfois thaïlandaise ou chinoise. Toutes ont transité par d’autres lieux d’exploitation sexuelle, principalement des pôles touristiques situés en Gambie ou en Guinée-Bissau, la ville de Ziguinchor en Casamance, région encore fragilisée par un conflit armé de plus de trente ans, mais aussi des bassins miniers de bauxite en Guinée et des sites d’orpaillage du Sénégal oriental. Certaines filles, venant de villages frontaliers inaccessibles, effectuent une étape préliminaire à Kédougou, ville du bassin aurifère du Sénégal oriental, où les «traitants» viennent négocier leur «achat».
A ce moment-là, la jeune fille vendue ne connaît pas les termes de la négociation ; elle découvre la réalité seulement à son arrivée sur le site d’orpaillage. Sa pièce d’identité, si elle en dispose lui est confisquée.