Les choses se précisent en République Démocratique du Congo. Alors que l'opposant Martin Fayulu avait laissé planer le doute depuis le 19 juin, date à laquelle il avait annoncé que son parti ne déposerait aucune candidature, il a fait volte-face dans la journée de samedi (30.09).
"J'ai entendu les appels de la population congolaise, de toutes les 26 provinces et de la diaspora, pour nous dire : " Fayulu, ne nous abandonnez pas, Fayulu ne nous laissez pas, nous n'avons que vous comme espoir ". Et, les voix de 2018, nous ne pouvons pas les perdre", s'est justifié Martin Fayulu.
Fayulu candidat affaibli ?
L'ancien homme d'affaires part à la présidentielle avec des handicaps. La date limite de dépôt des candidatures aux élections législatives, comme provinciale, étant dépassée, son parti ne présentera aucun candidat. Par ailleurs, la coalition de partis qui l'a investi, Lamuka, est fortement affaiblie. Adolphe Muzito, ancien ténor de Lamuka, était à la Céni samedi (30.09), pour annoncer qu'il entre également dans la compétition. Et Jean-Pierre Bemba, qui était aussi membre de Lamuka et qui est actuellement ministre de la Défense, a de son côté annoncé que sa formation politique soutiendrait l'actuel président, Félix Tshisekedi.
Les soutiens de Félix Tshisekedi
Ce qui n'est d'ailleurs pas une surprise, le ministre ayant rejoint l'Union sacrée de la nation, un regroupement d'au moins 500 partis qui a investi, dimanche (01.10), le président congolais comme candidat à sa réélection. Selon un membre de la formation politique de Félix Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social, l'UDPS, le président pourrait se rendre à la Céni samedi prochain pour officialiser sa candidature.
Mais la partie n'est pas gagnée d'avance et un nouvel événement pourrait rebattre les cartes. Dans la journée, le Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, doit prendre la parole pour savoir si oui ou non, il entre dans la course.
Les prétendants au fauteuil présidentiel ont jusqu’au 8 octobre à 16h30, heure de Kinshasa; pour déposer leur dossier au siège de la Commission électorale à la Gombe, au cœur de la capitale congolaise.
"J'ai entendu les appels de la population congolaise, de toutes les 26 provinces et de la diaspora, pour nous dire : " Fayulu, ne nous abandonnez pas, Fayulu ne nous laissez pas, nous n'avons que vous comme espoir ". Et, les voix de 2018, nous ne pouvons pas les perdre", s'est justifié Martin Fayulu.
Fayulu candidat affaibli ?
L'ancien homme d'affaires part à la présidentielle avec des handicaps. La date limite de dépôt des candidatures aux élections législatives, comme provinciale, étant dépassée, son parti ne présentera aucun candidat. Par ailleurs, la coalition de partis qui l'a investi, Lamuka, est fortement affaiblie. Adolphe Muzito, ancien ténor de Lamuka, était à la Céni samedi (30.09), pour annoncer qu'il entre également dans la compétition. Et Jean-Pierre Bemba, qui était aussi membre de Lamuka et qui est actuellement ministre de la Défense, a de son côté annoncé que sa formation politique soutiendrait l'actuel président, Félix Tshisekedi.
Les soutiens de Félix Tshisekedi
Ce qui n'est d'ailleurs pas une surprise, le ministre ayant rejoint l'Union sacrée de la nation, un regroupement d'au moins 500 partis qui a investi, dimanche (01.10), le président congolais comme candidat à sa réélection. Selon un membre de la formation politique de Félix Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social, l'UDPS, le président pourrait se rendre à la Céni samedi prochain pour officialiser sa candidature.
Mais la partie n'est pas gagnée d'avance et un nouvel événement pourrait rebattre les cartes. Dans la journée, le Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, doit prendre la parole pour savoir si oui ou non, il entre dans la course.
Les prétendants au fauteuil présidentiel ont jusqu’au 8 octobre à 16h30, heure de Kinshasa; pour déposer leur dossier au siège de la Commission électorale à la Gombe, au cœur de la capitale congolaise.