Les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais contrôlent désormais les points-clés de Goma, la grande ville du Nord-Kivu. L’ONU se réunissait de nouveau ce 28 janvier, tandis que des manifestations ont eu lieu à Kinshasa. Les principaux événements en direct.
Le M23, soutenu par le Rwanda, a lancé une offensive sur plusieurs axes autour de Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. Les combats ont débuté le 23 janvier et se poursuivent depuis. Les rebelles ont pénétré dans la ville dimanche soir et en tiennent désormais les points-clés.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, qui s’est réuni en urgence dimanche et a condamné le « mépris éhonté » de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, devait de nouveau se réunir ce mardi en fin de journée. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA s’est lui aussi réuni mardi et a condamné « les violences du M23 ».
Félix Tshisekedi a présidé hier soir à Kinshasa une réunion avec les représentants des institutions du pays. Il doit s’adresser à ses concitoyens dans les heures qui viennent, a fait savoir la présidence congolaise.
Les combats de lundi à Goma ont fait 17 morts et près de 370 blessés, selon les bilans d’hôpitaux obtenus par l’AFP. L’armée sud-africaine, déployée sous la bannière de la force régionale SAMIDRC, a par ailleurs annoncé mardi matin la mort de 4 nouveaux soldats, après les 9 décès annoncés ce week-end.
• Le M23 patrouille dans Goma
Cible de l’offensive du M23 et de ses alliés rwandais depuis le 23 janvier, la capitale du Nord-Kivu a été le théâtre ces derniers jours de combats entre l’armée congolaise et les rebelles. Ces derniers en maîtrisent désormais les points-clés au soir de ce 28 janvier. Vous pouvez lire ci-dessous notre reportage dans la capitale du Nord-Kivu.
• L’UA demande au M23 « de déposer les armes »
Réuni en « session d’urgence » à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a « condamné les violences du M23 » et appelé les rebelles « à déposer les armes ». Il a aussi dit son attachement au « plein respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la RDC », selon le commissaire aux affaires politiques de l’UA, le Nigérian Bankole Adeoye.
• Premiers rassemblements de l’AFC à Goma
La situation est encore incertaine à Goma, où le M23, soutenu par le Rwanda, a combattu ces dernières heures des poches de résistance des FARDC et de leurs alliés. Les rebelles semblent avoir pu accentuer leur contrôle sur les points clés de la capitale régionale du Nord-Kivu. D’après des images reçues par Jeune Afrique, des rassemblements de partisans de l’Alliance Fleuve Congo (AFC, la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23) ont eu lieu ce 28 janvier dans l’après-midi. Plusieurs lieutenants de Corneille Nangaa, patron de l’AFC, sont à la manœuvre pour organiser ces démonstrations de soutien.
L’ancien président de la commission électorale congolaise n’est, lui, pas présent sur place. Selon nos informations, il suit le développement de la situation « depuis un lieu sûr » et attend notamment la tenue d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, ce 28 janvier, pour décider de se rendre ou non à Goma.
Depuis le début de l’offensive du M23 et de ses alliés rwandais, les rebelles annoncent la tenue d’un grand meeting dans la capitale du Nord-Kivu. D’abord programmé le 27 janvier, à l’expiration de l’ultimatum posé aux FARDC pour leur reddition, celui-ci n’avait toutefois pas eu lieu.
• Plusieurs ambassades attaquées à Kinshasa
Plusieurs ambassades ont été attaquées ce mardi à Kinshasa, par des manifestants dénonçant la guerre dans l’est du pays. Les ambassades du Rwanda, de la France, de Belgique ainsi que des États-Unis ont été ciblées, de la fumée s’échappant du bâtiment de la représentation française.
Des pillages sont également en cours, notamment dans les quartiers de Limete et de La Gombe.
Le M23, soutenu par le Rwanda, a lancé une offensive sur plusieurs axes autour de Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. Les combats ont débuté le 23 janvier et se poursuivent depuis. Les rebelles ont pénétré dans la ville dimanche soir et en tiennent désormais les points-clés.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, qui s’est réuni en urgence dimanche et a condamné le « mépris éhonté » de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, devait de nouveau se réunir ce mardi en fin de journée. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA s’est lui aussi réuni mardi et a condamné « les violences du M23 ».
Félix Tshisekedi a présidé hier soir à Kinshasa une réunion avec les représentants des institutions du pays. Il doit s’adresser à ses concitoyens dans les heures qui viennent, a fait savoir la présidence congolaise.
Les combats de lundi à Goma ont fait 17 morts et près de 370 blessés, selon les bilans d’hôpitaux obtenus par l’AFP. L’armée sud-africaine, déployée sous la bannière de la force régionale SAMIDRC, a par ailleurs annoncé mardi matin la mort de 4 nouveaux soldats, après les 9 décès annoncés ce week-end.
• Le M23 patrouille dans Goma
Cible de l’offensive du M23 et de ses alliés rwandais depuis le 23 janvier, la capitale du Nord-Kivu a été le théâtre ces derniers jours de combats entre l’armée congolaise et les rebelles. Ces derniers en maîtrisent désormais les points-clés au soir de ce 28 janvier. Vous pouvez lire ci-dessous notre reportage dans la capitale du Nord-Kivu.
• L’UA demande au M23 « de déposer les armes »
Réuni en « session d’urgence » à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a « condamné les violences du M23 » et appelé les rebelles « à déposer les armes ». Il a aussi dit son attachement au « plein respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la RDC », selon le commissaire aux affaires politiques de l’UA, le Nigérian Bankole Adeoye.
• Premiers rassemblements de l’AFC à Goma
La situation est encore incertaine à Goma, où le M23, soutenu par le Rwanda, a combattu ces dernières heures des poches de résistance des FARDC et de leurs alliés. Les rebelles semblent avoir pu accentuer leur contrôle sur les points clés de la capitale régionale du Nord-Kivu. D’après des images reçues par Jeune Afrique, des rassemblements de partisans de l’Alliance Fleuve Congo (AFC, la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23) ont eu lieu ce 28 janvier dans l’après-midi. Plusieurs lieutenants de Corneille Nangaa, patron de l’AFC, sont à la manœuvre pour organiser ces démonstrations de soutien.
L’ancien président de la commission électorale congolaise n’est, lui, pas présent sur place. Selon nos informations, il suit le développement de la situation « depuis un lieu sûr » et attend notamment la tenue d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, ce 28 janvier, pour décider de se rendre ou non à Goma.
Depuis le début de l’offensive du M23 et de ses alliés rwandais, les rebelles annoncent la tenue d’un grand meeting dans la capitale du Nord-Kivu. D’abord programmé le 27 janvier, à l’expiration de l’ultimatum posé aux FARDC pour leur reddition, celui-ci n’avait toutefois pas eu lieu.
• Plusieurs ambassades attaquées à Kinshasa
Plusieurs ambassades ont été attaquées ce mardi à Kinshasa, par des manifestants dénonçant la guerre dans l’est du pays. Les ambassades du Rwanda, de la France, de Belgique ainsi que des États-Unis ont été ciblées, de la fumée s’échappant du bâtiment de la représentation française.
Des pillages sont également en cours, notamment dans les quartiers de Limete et de La Gombe.