Les tensions politiques émanant du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 portent un lourd préjudice au tourisme. Des acteurs regrettent les nombreuses annulations de réservations notées après l’annonce du report de la présidentielle.
Le tourisme sénégalais vacille dangereusement depuis l’avènement de la crise sanitaire de la Covid-19. Et depuis lors, ce secteur stratégique à l’économie nationale marche à pas de tortue dans les zones touristiques du pays. De la région de Thiès (Saly) à Ziguinchor (Cap skirring) en passant par d’autres sites touristiques comme Saint-Louis, Joal, Kédougou, Kolda… Dans toutes ces localités, les acteurs déplorent les annulations en cascade de réservation. Une situation largement imputable aux tensions politiques liées au report de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ces acteurs disent être dans l’incertitude totale quant au retour à la normale alors que le pays vit les pires moments de son histoire. «Nous étions dans une phase de reprise des activités à la suite de la pandémie de Covid-19, mais la décision de reporter l’élection présidentielle a perturbé la bonne marche des choses», s’est confié sous anonymat un hôtelier opérant à Saly Portudal. A l’en croire, «des centaines de demandes de réservation des touristes nationaux et internationaux sont annulées alors que des dépenses ont été engagées».
A Somone, l’hôtel baobab est loin de ses capacités d’absorption annuelles. Sur les lieux et comme bien d’autres, les touristes se cherchent. Depuis l’annonce du report de la présidentielle, l’économie sénégalaise est mise à rude épreuve. L’activité économique est au ralenti. Et la communauté internationale, singulièrement les partenaires traditionnels, n’ont cessé d’appeler à la stabilité du pays. Car, on assiste jour après jour à des risques de violence consécutifs. Face à ces difficultés, Dakar n’est pas en reste. Les hôtels de la capitale cherchent désespérément de la clientèle. «Cette situation nous rappelle les mauvais moments de la crise sanitaire. Vous-même le constatez», s’est ouvert un agent hôtelier. Au sud du pays, même situation, même décor, les activités sont quasi arrêtées. «Depuis l’annonce du report de la présidentielle, il y a eu des renoncements en cascade. Et cela a des incidences financières sur les dépenses déjà engagés», regrette M. Faye, responsable hôtelier au Cap Skirring.
walfnet
Le tourisme sénégalais vacille dangereusement depuis l’avènement de la crise sanitaire de la Covid-19. Et depuis lors, ce secteur stratégique à l’économie nationale marche à pas de tortue dans les zones touristiques du pays. De la région de Thiès (Saly) à Ziguinchor (Cap skirring) en passant par d’autres sites touristiques comme Saint-Louis, Joal, Kédougou, Kolda… Dans toutes ces localités, les acteurs déplorent les annulations en cascade de réservation. Une situation largement imputable aux tensions politiques liées au report de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ces acteurs disent être dans l’incertitude totale quant au retour à la normale alors que le pays vit les pires moments de son histoire. «Nous étions dans une phase de reprise des activités à la suite de la pandémie de Covid-19, mais la décision de reporter l’élection présidentielle a perturbé la bonne marche des choses», s’est confié sous anonymat un hôtelier opérant à Saly Portudal. A l’en croire, «des centaines de demandes de réservation des touristes nationaux et internationaux sont annulées alors que des dépenses ont été engagées».
A Somone, l’hôtel baobab est loin de ses capacités d’absorption annuelles. Sur les lieux et comme bien d’autres, les touristes se cherchent. Depuis l’annonce du report de la présidentielle, l’économie sénégalaise est mise à rude épreuve. L’activité économique est au ralenti. Et la communauté internationale, singulièrement les partenaires traditionnels, n’ont cessé d’appeler à la stabilité du pays. Car, on assiste jour après jour à des risques de violence consécutifs. Face à ces difficultés, Dakar n’est pas en reste. Les hôtels de la capitale cherchent désespérément de la clientèle. «Cette situation nous rappelle les mauvais moments de la crise sanitaire. Vous-même le constatez», s’est ouvert un agent hôtelier. Au sud du pays, même situation, même décor, les activités sont quasi arrêtées. «Depuis l’annonce du report de la présidentielle, il y a eu des renoncements en cascade. Et cela a des incidences financières sur les dépenses déjà engagés», regrette M. Faye, responsable hôtelier au Cap Skirring.
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