Au millième jour de la guerre en Ukraine, les États-Unis ont annoncé leur intention de fournir des mines antipersonnel à Kiev, une décision qui a suscité de vives réactions à Moscou et parmi les ONG opposées à l’utilisation de ces armes. Ces mines, souvent associées à des pertes civiles massives, continuent de provoquer la controverse.
Une réponse à l’avancée russe
Si Washington a pris cette décision, c’est en réaction à l’avancée rapide des troupes russes dans l’est de l’Ukraine. Ce mercredi 20 novembre, la Russie a revendiqué la prise d’une nouvelle localité près de Kourakhové, dans la région de Donetsk.
Face au recul constant de l’armée ukrainienne ces derniers mois, les États-Unis, après avoir livré des missiles à longue portée ATACMS, cherchent désormais à renforcer les défenses terrestres de Kiev. Les mines antipersonnel fournies seraient des modèles « non-persistants », capables de s’autodétruire ou d’être désactivés. Mais cette caractéristique n’apaise pas les inquiétudes des organisations anti-mines.
Les inquiétudes des ONG
« Cela ne change rien ! Ces mécanismes ne sont pas fiables à 100 %. Ces mines restent dangereuses pour les civils et les soldats. Peu importe qu’elles soient "intelligentes" ou capables de s’autodétruire, elles demeurent une menace », a déclaré Alma Taslidzan, de Handicap International, au micro de RFI.
Selon l’Observatoire des mines, ces armes continuent de faire des ravages. En 2023, les mines et explosifs de guerre ont tué ou blessé au moins 5 700 personnes, dont 84 % étaient des civils.
Réaction russe
Du côté russe, cette décision américaine est perçue comme une tentative de prolonger le conflit en armant davantage l’Ukraine. Malgré l’utilisation de mines antipersonnel par Kiev par le passé, cela n’a pas empêché l’armée russe d’envahir une partie du territoire ukrainien il y a bientôt trois ans.
Un lourd bilan pour les civils
Le déploiement de ces armes ne fait qu’aggraver le lourd tribut payé par la population civile. Alors que le conflit se poursuit, les voix dénonçant l’usage des mines antipersonnel rappellent leur coût humain disproportionné.
Une réponse à l’avancée russe
Si Washington a pris cette décision, c’est en réaction à l’avancée rapide des troupes russes dans l’est de l’Ukraine. Ce mercredi 20 novembre, la Russie a revendiqué la prise d’une nouvelle localité près de Kourakhové, dans la région de Donetsk.
Face au recul constant de l’armée ukrainienne ces derniers mois, les États-Unis, après avoir livré des missiles à longue portée ATACMS, cherchent désormais à renforcer les défenses terrestres de Kiev. Les mines antipersonnel fournies seraient des modèles « non-persistants », capables de s’autodétruire ou d’être désactivés. Mais cette caractéristique n’apaise pas les inquiétudes des organisations anti-mines.
Les inquiétudes des ONG
« Cela ne change rien ! Ces mécanismes ne sont pas fiables à 100 %. Ces mines restent dangereuses pour les civils et les soldats. Peu importe qu’elles soient "intelligentes" ou capables de s’autodétruire, elles demeurent une menace », a déclaré Alma Taslidzan, de Handicap International, au micro de RFI.
Selon l’Observatoire des mines, ces armes continuent de faire des ravages. En 2023, les mines et explosifs de guerre ont tué ou blessé au moins 5 700 personnes, dont 84 % étaient des civils.
Réaction russe
Du côté russe, cette décision américaine est perçue comme une tentative de prolonger le conflit en armant davantage l’Ukraine. Malgré l’utilisation de mines antipersonnel par Kiev par le passé, cela n’a pas empêché l’armée russe d’envahir une partie du territoire ukrainien il y a bientôt trois ans.
Un lourd bilan pour les civils
Le déploiement de ces armes ne fait qu’aggraver le lourd tribut payé par la population civile. Alors que le conflit se poursuit, les voix dénonçant l’usage des mines antipersonnel rappellent leur coût humain disproportionné.