
Lors de la cérémonie de présentation du cinquième ouvrage de Madiambal Diagne, « Wade, mille et une vies », l’ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a livré un témoignage fort sur un épisode méconnu de la vie politique sénégalaise : les négociations autour du départ des bases militaires françaises du territoire national.
Devant un public attentif, Amadou Ba est revenu avec émotion sur ses années de collaboration avec l’ancien président Abdoulaye Wade, saluant son sens élevé de l’État et sa rigueur dans la gestion des ressources publiques. Mais c’est surtout sa révélation sur les négociations foncières autour des bases militaires françaises qui a retenu l’attention.
« J’ai négocié avec la partie française pour le départ, pas quelqu’un d’autre, moi-même j’ai négocié », a affirmé l’ancien directeur général des Impôts et Domaines, en évoquant les discussions menées entre 2009 et 2010 sur des sites stratégiques tels que le Cercle de Lara, Bel Air et le Camp Claudel.
Cette restitution de patrimoine militaire français, enclenchée dans un contexte diplomatique délicat, avait été orchestrée sous la vigilance du président Wade, soucieux de préserver la souveraineté foncière du Sénégal. Amadou Ba a insisté sur la fermeté de l’ancien chef de l’État :
« Maître Wade veillait toujours à défendre les intérêts du pays, même dans les situations les plus complexes. »
L’ancien Premier ministre a également rappelé que si la sécurité relevait d’autres compétences, lui-même avait assuré la gestion des négociations foncières, un volet essentiel de ce processus historique.
Ce témoignage met en lumière une étape décisive dans l'affirmation de la souveraineté nationale du Sénégal. Il vient aussi rappeler l’impact durable de la gouvernance d’Abdoulaye Wade sur les questions de patrimoine et de souveraineté, souvent éclipsées par les débats politiques plus visibles.
Devant un public attentif, Amadou Ba est revenu avec émotion sur ses années de collaboration avec l’ancien président Abdoulaye Wade, saluant son sens élevé de l’État et sa rigueur dans la gestion des ressources publiques. Mais c’est surtout sa révélation sur les négociations foncières autour des bases militaires françaises qui a retenu l’attention.
« J’ai négocié avec la partie française pour le départ, pas quelqu’un d’autre, moi-même j’ai négocié », a affirmé l’ancien directeur général des Impôts et Domaines, en évoquant les discussions menées entre 2009 et 2010 sur des sites stratégiques tels que le Cercle de Lara, Bel Air et le Camp Claudel.
Cette restitution de patrimoine militaire français, enclenchée dans un contexte diplomatique délicat, avait été orchestrée sous la vigilance du président Wade, soucieux de préserver la souveraineté foncière du Sénégal. Amadou Ba a insisté sur la fermeté de l’ancien chef de l’État :
« Maître Wade veillait toujours à défendre les intérêts du pays, même dans les situations les plus complexes. »
L’ancien Premier ministre a également rappelé que si la sécurité relevait d’autres compétences, lui-même avait assuré la gestion des négociations foncières, un volet essentiel de ce processus historique.
Ce témoignage met en lumière une étape décisive dans l'affirmation de la souveraineté nationale du Sénégal. Il vient aussi rappeler l’impact durable de la gouvernance d’Abdoulaye Wade sur les questions de patrimoine et de souveraineté, souvent éclipsées par les débats politiques plus visibles.