À minuit, le taux de participation était de 47%. Ce taux pourrait augmenter encore un peu, puisque certains bureaux de vote, dans les grandes villes, notamment à Téhéran, sont restés ouverts jusqu’à deux heures du matin, explique notre envoyée spéciale à Téhéran, Oriane Verdier.
Pour l’instant, les résultats partiels donnent largement en tête le candidat ultra-conservateur Ebrahim Raïssi, avec 62% des votes, soit 17,8 millions de voix. Derrière lui viennent les votes blancs et nuls, qui créent la surprise, en comptabilisant 13% des scrutins. Tout comme le taux d’abstention, que l’on savait déjà très élevé.
C’est une nouvelle expression du manque d’identification de la population à la classe politique, particulièrement lors de ces élections, où les candidatures des principaux adversaires d’Ebrahim Raïssi ont été invalidées.
En troisième place vient Mohsen Rézaï, avec 12%, soit 3,3 millions de voix. Ce candidat conservateur comptabilise finalement le même nombre de votes que lors de la précédente élection. Il a un électorat fidèle, issu majoritairement de son ethnie, dans le sud-ouest du pays.
Enfin, l’unique candidat identifié comme réformateur, Abdolnasser Hemmati, ne rassemble pour l’instant que 8% des votes, soit 2,4 millions de voix. C’était la grande inconnue de l’élection, puisque les électeurs réformateurs étaient divisés entre deux stratégies : soutenir leur unique espoir ou boycotter ce qu’ils considèrent comme un coup d’État électoral.
Ebrahim Raïssi est dans tous les cas assuré de l’emporter dès le premier tour. Désormais il ne fait pas de doutes qu’il est le nouveau président iranien, selon notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi.
Pour l’instant, les résultats partiels donnent largement en tête le candidat ultra-conservateur Ebrahim Raïssi, avec 62% des votes, soit 17,8 millions de voix. Derrière lui viennent les votes blancs et nuls, qui créent la surprise, en comptabilisant 13% des scrutins. Tout comme le taux d’abstention, que l’on savait déjà très élevé.
C’est une nouvelle expression du manque d’identification de la population à la classe politique, particulièrement lors de ces élections, où les candidatures des principaux adversaires d’Ebrahim Raïssi ont été invalidées.
En troisième place vient Mohsen Rézaï, avec 12%, soit 3,3 millions de voix. Ce candidat conservateur comptabilise finalement le même nombre de votes que lors de la précédente élection. Il a un électorat fidèle, issu majoritairement de son ethnie, dans le sud-ouest du pays.
Enfin, l’unique candidat identifié comme réformateur, Abdolnasser Hemmati, ne rassemble pour l’instant que 8% des votes, soit 2,4 millions de voix. C’était la grande inconnue de l’élection, puisque les électeurs réformateurs étaient divisés entre deux stratégies : soutenir leur unique espoir ou boycotter ce qu’ils considèrent comme un coup d’État électoral.
Ebrahim Raïssi est dans tous les cas assuré de l’emporter dès le premier tour. Désormais il ne fait pas de doutes qu’il est le nouveau président iranien, selon notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi.