Pour justifier sa demande d’enquête, l’Organisation non gouvernementale italienne s’appuie sur un message publié sur le réseau X, jeudi 19 septembre. Matteo Piantedosi y indique : « 16.220 migrants se dirigeant vers les côtes européennes ont été interceptés en mer et renvoyés sains et saufs en Libye depuis janvier, un chiffre – poursuit le ministre italien de l’Intérieur - qui témoigne de l'efficacité de la collaboration de l'Italie avec les pays d'origine et de transit des migrants. »
Le service juridique de l'organisation Mediterranea Saving Humans cite des rapports, notamment des Nations unies, qui considèrent que la Libye est - et reste - un endroit dangereux, et que les expulsions vers ce pays constituent, donc, un crime en violation de la convention de Genève relative aux réfugiés. « Renvoyer en Libye des personnes contre leur gré représente un crime très grave », indique l’ONG dans son communiqué.
L’Italie et la Libye collaborent, depuis 2017, suite à un accord sur les migrants, approuvé par l’Union européenne, mais très critiqué par les défenseurs des droits de l’homme.
L’ONG Mediterranea Saving Humans qui estime que le message du ministre de l’Intérieur prouve que l’Italie ne respecte pas le droit, interpelle donc directement le procureur de la Cour pénale internationale pour qu’il ouvre une enquête sur Matteo Piantedosi.
Le service juridique de l'organisation Mediterranea Saving Humans cite des rapports, notamment des Nations unies, qui considèrent que la Libye est - et reste - un endroit dangereux, et que les expulsions vers ce pays constituent, donc, un crime en violation de la convention de Genève relative aux réfugiés. « Renvoyer en Libye des personnes contre leur gré représente un crime très grave », indique l’ONG dans son communiqué.
L’Italie et la Libye collaborent, depuis 2017, suite à un accord sur les migrants, approuvé par l’Union européenne, mais très critiqué par les défenseurs des droits de l’homme.
L’ONG Mediterranea Saving Humans qui estime que le message du ministre de l’Intérieur prouve que l’Italie ne respecte pas le droit, interpelle donc directement le procureur de la Cour pénale internationale pour qu’il ouvre une enquête sur Matteo Piantedosi.