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Purge Politique : Des militaires emprisonnés pour leurs liens présumés avec Sonko ou le MFDC

Vendredi 28 Juin 2024

Le régime de Macky Sall a poussé les limites avec les Sénégalais. Dans sa politique de diabolisation des Sudistes, certains cadres sont accusés d'être proches de Ousmane Sonko ou de faire partie du MFDC. Une diabolisation soutenue par certains médias dont les propriétaires n'ont jamais caché leur proximité avec les dignitaires du régime de l'APR.

Trois soldats vont comparaître devant le Tribunal militaire ce vendredi. Selon les informations du journal Le Témoin, il s’agit de l’adjudant I. Sagna, du sergent-chef P. Badji et du soldat de première classe S. Coly. Accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC), les deux sous-officiers et le soldat sont inculpés par le Doyen des juges d’instruction pour « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui et complot contre l’autorité de l’État », indique la source. Ce vendredi sera le jour de vérité pour ces trois soldats.

Des gendarmes également...

Selon plusieurs témoignages, des officiers et sous-officiers ont été ciblés et emprisonnés dans ce que certains dénoncent comme une purge politique. Ousmane Sarr, un activiste récemment libéré, exprime son indignation face à ces pratiques, soulignant que des gendarmes ont été incarcérés simplement pour leurs liens présumés avec l'opposition ou pour des raisons ethniques.

Dans un entretien accordé à nos confrères de Senegal7, il cite l'exemple de certains détenus, comme le gendarme Seck de Joal, actuellement détenu à la prison de Rebeuss pour avoir rendu visite à son neveu, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le cas du gendarme Coly, accusé de contacts avec des éléments du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) sans preuve tangible. Selon lui, ces arrestations soulignent les pratiques discutables et arbitraires qui ont caractérisé la période sous le commandement du général Moussa Fall.

Soldats tués...
Pendant cette répression sanglante du régime de Macky Sall, la disparition de Fulbert Sambou, gendarme affecté à l’Inspection générale d’État, et Didier Badji, sous-officier à la Direction du renseignement militaire, a retenu l'attention des Sénégalais. En effet, certains membres de l'APR avaient affirmé que ces deux soldats avaient été tués. Vrai ou faux, le Premier ministre Ousmane Sonko avait déclaré lors de sa dernière intervention que tous les responsables de meurtres et d’autres actes commis lors de manifestations seraient poursuivis. "Ceux qui ont tué ne seront pas pardonnés. Nous ne laisserons pas en paix ceux qui ont tué et fait disparaître Didier Badji et Fulbert Sambou. Ils paieront. Nous ne laisserons pas passer", a-t-il affirmé. Avant la chute du régime, des commandos marins ont également été portés disparus. Mais selon Aly Séga Camara, leader du MPCL, ces militaires ont été tués : "ça c'est l'oeuvre Macky Sall."
media net

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