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Controverse sur les nominations de magistrats : Le juge Ibrahima H. Deme interpelle Diomaye

Jeudi 2 Mai 2024

L'ancien magistrat et actuel président du parti ETI, Ibrahima H. Deme, a récemment lancé un appel au Président de la République, Bassirou D. Faye, concernant le retrait de décrets portant nomination de magistrats. Cette requête intervient après que plusieurs organes de presse en ligne aient rapporté l'abrogation de ces décrets, qui avaient été pris à la suite d'un Conseil Supérieur de la Magistrature présidé par le prédécesseur de Bassirou D. Faye.

Dans un communiqué, Ibrahima H. Deme exprime sa prudence quant à la véracité de ces informations et souligne qu'il serait surprenant qu'un Président nouvellement élu, dont la mission principale est de restaurer l'État de droit et l'indépendance de la justice, puisse porter atteinte à ces principes dès le début de son mandat. Il pointe également l'absence de réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature avant la prise de ces décisions. "J'ai souligné qu'il serait étonnant qu'un Président nouvellement élu, principalement pour rétablir l'État de droit et l'indépendance de la justice, porte atteinte à ces principes fondamentaux dès ses premières actions. Il était évident qu'il n'y avait ni réunion du Conseil Supérieur ni même une consultation à domicile. Depuis lors, j'ai tenté sans succès de vérifier si cette information était exacte. Ma surprise a été grande lorsque j'ai découvert l'existence de ces décrets, qui violent manifestement les principes constitutionnels de l'indépendance de la justice et de la séparation des pouvoirs"déplore l'ancien juge.

 


Suite à ses investigations infructueuses pour vérifier la véracité de ces informations, Ibrahima H. Deme a été surpris de constater l'existence des décrets en question, qui semblent violer les principes constitutionnels de l'indépendance de la justice et de la séparation des pouvoirs.

L'ancien magistrat désapprouve également la tenue d'un Conseil Supérieur de la Magistrature la veille de l'expiration du mandat du président sortant, jugeant cela non seulement d'une inélégance républicaine sans précédent, mais aussi très suspect. Cependant, il estime qu'il aurait été possible de revenir sur ces décisions en respectant les procédures légales, notamment en convoquant une autre réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature. 

"Il est donc clair qu'aucune nomination régulière et légale de magistrat ne peut être faite ni retirée sans réunion préalable du CSM. Je tiens cependant à préciser que je désapprouve totalement la tenue d'un CSM la veille de l'expiration du mandat du président Sall. C'est non seulement d'une inélégance républicaine sans précédent, mais c'est également très suspect. Néanmoins, il était possible de revenir sur ces mesures en respectant le parallélisme des formes, c’est-à-dire en convoquant une autre réunion du CSM", a t-il proposé



En conclusion, Ibrahima H. Deme en appelle à la présidence pour retirer ces décrets, qui semblent avoir été pris dans la précipitation. Il souligne l'importance du respect de la loi et de la séparation des pouvoirs comme piliers fondamentaux de la démocratie et de l'État de droit. "C'est pourquoi j'invite M. le Président de la République à procéder au retrait de ces décrets, qui ont probablement été pris dans la précipitation. Le respect de la loi et de la séparation des pouvoirs est en effet le principal pilier sur lequel repose la démocratie et l'État de droit."
media net

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